Le Journal de Montreal

Les sourires de retour

Les joueurs des Rangers paraissent beaucoup moins tendus

- JONATHAN BERNIER

TARRYTOWN, New York | Bâtons tenus moins serrés, sourires aux lèvres, éclats de rire entre les exercices: l’ambiance a changé du tout au tout dans l’entourage des Rangers. L’inquiétude, palpable depuis le transfert de la série dans la Grosse Pomme, a fait place au plaisir.

«Il y a une différence entre tirer de l’arrière 1-3 dans une série et être à 2-2», a souligné Alain Vigneault, au terme d’un entraîneme­nt d’une trentaine de minutes tenu en banlieue de New York.

«Le Canadien était hautement favorisé en amorçant cette série. Hier, on s’est donné une chance de la gagner. C’est maintenant un deux de trois. On s’en va à Montréal en sachant qu’on a très bien joué là-bas», a expliqué l’entraîneur des Rangers.

En fait, il n’y a que le troisième match que les New-Yorkais aimeraient effacer de leur mémoire. Et ils l’ont fait en partie en livrant une performanc­e inspirée mardi soir.

«Quand tu tombes du cheval, tu dois trouver une façon d’y remonter», a déclaré Brendan Smith.

LOIN D’ÊTRE CONFORTABL­E

Selon le défenseur, le problème ne s’est jamais trouvé au niveau de l’effort. C’était plutôt l’exécution qui faisait défaut.

«Nous nous sommes placés de façon à sortir plus facilement de notre territoire, nous avons effectué de meilleurs jeux en entrées de zone et nous avons décoché des lancers de plus grande qualité», a-t-il énuméré.

«Mais il y a encore place à améliorati­on», a-t-il pris soin d’ajouter.

Car s’ils respirent un peu plus à l’aise, les joueurs des Rangers sont loin de prêcher par excès de confiance. Ils s’attendent à être reçus du pied ferme par le Canadien et ses partisans.

L’EMPREINTE DE VIGNEAULT

Vigneault s’est donné des allures de devin en prédisant que ses meilleurs joueurs allaient se lever lors du quatrième match. Une prédiction qui, de l’aveu même de l’entraîneur des Rangers, n’avait rien de bien sorcier.

«Depuis cinq ans, les Rangers sont l’une des équipes qui ont joué le plus de matchs en séries éliminatoi­res. Si on a disputé autant de matchs, ça veut dire que ces joueurs-là ont joué du bon hockey et qu’ils ont également été en mesure de le faire quand il y avait de la pression», a rappelé Vigneault.

Une pression avec laquelle Vigneault semble, lui aussi, bien composé. Après tout, depuis 2011, le pilote de 55 ans a atteint deux fois la finale de la Coupe Stanley.

«C’est un entraîneur qui sait ce qu’il faut faire pour gagner. Il nous a aidés beaucoup depuis qu’il est ici», a souligné Henrik Lundqvist.

«Ce que j’aime de AV, c’est qu’il reste zen, peu importe la situation. C’est bénéfique au cours d’une longue saison, mais également pendant les séries éliminatoi­res.»

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L’entraîneur des Rangers, Alain Vigneault, reste zen peu importe la situation, selon le gardien Henrik Lundqvist.

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