Un jeu de société où il faut faire suer son voisin
Il s’inspire d’une vidéo virale pour créer un jeu
RIVIÈRE-DU-LOUP | Un jeu de société, dont le but est de devenir le voisin le plus dérangeant et le plus anti-environnemental du village en entassant des débris polluants ou en brisant le pavé des autres, suscite beaucoup de curiosité sur les réseaux sociaux.
Son créateur, Michel Boucher, ne cache pas qu’il a créé «J’ai l’doua, le jeu de société» en s’inspirant de l’actualité, soit de l’histoire médiatisée, il y a quelques années, d’un homme qui aurait perturbé la tranquillité de son voisinage à Cantley, en Outaouais, en enfouissant toutes sortes de déchets sur son terrain.
La vidéo de cette histoire a été visionnée des centaines de milliers de fois sur YouTube et est encore très partagée sur Facebook.
«Il n’y a pas de photos, pas de noms, c’est clairement juste une inspiration pour créer un jeu avec beaucoup d’humour», a dit M. Boucher.
Pour gagner la partie, les joueurs doivent réaliser plusieurs projets sur leurs terrains.
«Il faut, par exemple, placer le plus de cartes d’ordures pour remplir son remblai», dit Michel Boucher, qui habite Rivière-du-Loup, dans le Bas-Saint-Laurent.
Pour empêcher un joueur d’avancer, on peut l’arrêter en appliquant une carte de journaliste. Il faut alors piger la carte «Casser le Kodak» pour reprendre l’action. Avoir dans son jeu une carte «Transport de nuit» permet de faire entrer plus d’objets dans son dépotoir.
«Ça peut ressembler un peu au 1000bornes, avec de beaux pictogrammes et en plus interactif», ajoute Michel Boucher. Le gagnant est celui qui aura été le plus dérangeant pour son voisin de jeu, en accumulant un maximum de points.
SUR INTERNET
Celui qui vend des électroménagers dans la vie a déjà créé des jeux de société pour s’amuser avec ses amis.
«Cette fois, j’ai décidé avec ce concept différent de le proposer à tout le monde pour une première fois, en le mettant en vente sur internet par Facebook», dit-il.
Comme il a décidé d’aller de l’avant en solo dans son projet, il l’a fait «à la main» en l’imprimant dans un commerce et il le livre dans une enveloppe, plutôt que dans une boîte.
En quelques heures à peine, il a reçu des dizaines de demandes et des centaines de commentaires sur son jeu.