« Il faut mener la vie dure à leur gardien »
– PATRICE BERGERON
OTTAWA | Pendant près de 13 minutes, les Bruins ont été incapables d’inscrire un lancer au but face à Craig Anderson, lors de la dernière période du match de mercredi.
«Pour gagner, il faut davantage mener la vie dure au gardien, a précisé Patrice Bergeron à un collègue du Boston Globe. Ce que nous n’avons pas réussi à faire lors de la dernière rencontre.
«Nous devons être plus combatifs devant le filet et dans l’enclave, a enchaîné l’attaquant québécois. C’est de cette façon que nous allons créer des chances de marquer des buts. C’est aussi simple que ça.»
MARCHAND S’EN PROMET
Il est vrai que le compagnon de trio de Bergeron, Brad Marchand, est venu bien près d’égaler le pointage en fin de rencontre mercredi, mais le gardien adverse en a décidé autrement.
La petite peste de Bruins (quoiqu'un habile marqueur, faut-il l’avouer) aura certes l’intention de se racheter ce soir en multipliant les actions devant le filet pour déstabiliser Anderson.
«Il faut donner crédit au gardien, a dit Marchand. Il a été solide aux moments opportuns. Il faut maintenant chercher à le déstabiliser davantage.»
Même son de cloche pour Bruce Cassidy. «Nous savons qu’il est difficile de marquer des buts contre les Sénateurs, mais quand des chances s’offrent à nous, il faut en profiter, a dit l’entraîneur en chef par intérim des Bruins. Je m’attends aussi à une meilleure contribution de mes meilleurs éléments en attaque. Ils doivent faire sentir leur présence devant le gardien.»
Boston est une ville magnifique et accueillante, mais quelques partisans font tout pour ternir cette belle réputation. Des joueurs des Sénateurs l’ont constaté à leur sortie de patinoire mercredi au TD Garden, alors qu’ils ont eu du mal à partir avec certains spectateurs éméchés qui les attendaient de pied ferme devant la passerelle de sécurité. Deux jours plus tôt, un autre amateur allumé avait tenté de subtiliser, mais en vain, le bâton du défenseur Chris Wideman.