Un député fédéral fera un combat de lutte
DRUMMONDVILLE | Un député fédéral troquera son complet pour un costume de lutteur le 6 mai dans le cadre d’un gala de lutte pour amasser des fonds et promouvoir la campagne visant l’étiquetage des OGM.
La «lutte» du député néo-démocrate de Drummond François Choquette pour l’étiquetage obligatoire des organismes génétiquement modifiés (OGM) se transportera dans l’arène, alors qu’il sera appelé à affronter un adversaire dont l’identité n’a pas encore été dévoilée.
L’événement-bénéfice aura lieu au centre communautaire Saint-Jean-Baptiste de Drummondville.
COMME JUSTIN
L’initiative n’est pas sans rappeler celle de Justin Trudeau, qui s’était mesuré au sénateur Patrick Brazeau en 2012, dans un combat de boxe. Selon M. Choquette, la comparaison s’arrête là, la lutte amateur ne requérant pas les mêmes habiletés physiques et techniques que la boxe.
«J’essaie de me remettre en forme, mais je dois admettre que ça a été difficile depuis que j’ai été élu comme député de trouver un équilibre dans ma vie et de conserver mes bonnes habitudes», explique-t-il.
LE « PROF » CHOQUETTE
Le député en poste depuis 2011 n’en est pas à ses premières armes dans une arène de lutte. En fait, il a commencé dans la discipline il y a environ 25 ans et a notamment représenté l’école de lutte Paul Leduc.
Enseignant de profession, il était à la fois sportif et grand amateur de théâtre, il y a vu une occasion de joindre ses deux passions. Son nom de lutteur de l’époque était le «prof» Choquette.
S’il n’a pas combattu depuis un moment, il est demeuré impliqué dans le domaine, agissant à titre de conseiller auprès des jeunes, ainsi qu’en tant qu’arbitre lors de galas.
«Je m’implique afin de permettre aux jeunes d’exercer ce beau sport-là, qui a malheureusement souvent mauvaise presse», indique-t-il.
Un ancien lutteur de la World Wrestling Federation et émule d’Édouard Carpentier, Raymond Coutu, sera également du gala du 6 mai.
Jusqu’à maintenant, M. Choquette a amassé un peu plus d’un millier de signatures afin de convaincre Ottawa de légiférer concernant l’étiquetage des OGM.