« Vous avez un vrai ami à la Maison-Blanche », assure Donald Trump
ATLANTA | (AFP) A la veille de son 100e jour au pouvoir, Donald Trump s’est offert hier un triomphe devant les membres du puissant lobby des armes de la National Rifle Association (NRA), leur promettant d’être toujours leur côté.
«Vous avez un vrai ami à la MaisonBlanche (...) Vous m’avez soutenu, je vais vous soutenir», a lancé le président républicain devant une foule totalement acquise, s’engageant à «ne jamais empiéter» sur le droit des Américains à porter une arme.
LES ACCENTS DE SA CAMPAGNE
Soucieux de galvaniser sa base après une série de revers en justice et au Congrès qui ont considérablement terni son bilan de début de mandat, le président républicain a par instants retrouvé les accents de sa campagne électorale victorieuse.
«Nous protégeons les libertés des Américains qui respectent la loi et nous nous attaquons aux gangs», a-t-il martelé, devant des milliers de personnes rassemblées pour cette 146e conférence annuelle de la NRA qui lui avait apporté, très tôt dans la campagne, son soutien, et un appui financier de taille.
Évoquant l’échéance de 2020, Donald Trump a par ailleurs décoché une flèche à la sénatrice démocrate Elizabeth Warren, soulignant qu’elle pourrait être son adversaire et reprenant le surnom de «Pocahontas» dont il l’avait affublée durant la campagne en référence à ses origines amérindiennes, dont il conteste l’authenticité.
PAS COMMUN
Si les candidats républicains se bousculent traditionnellement, en campagne, aux portes de l’influente organisation, l’image d’un président en exercice s’exprimant devant ses membres n’est pas commune. Le dernier exemple en date remonte à près de 35 ans, avec Ronald Reagan.
«Après huit longues années, nous avons de nouveau un président qui respecte et qui aime la liberté individuelle!», a écrit sur Twitter l’organisation. Sur scène, Wayne Lapierre, son dirigeant, a appelé à soutenir Donald Trump face «à la guerre intense menée par des gauchistes fanatiques».
La NRA a distribué les bons points au milliardaire depuis son arrivée au pouvoir, saluant en particulier le choix du juge conservateur Neil Gorsuch pour la Cour suprême.