Le Journal de Montreal

La Hyundai Ioniq, une belle surprise

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À part un nom à coucher dehors dont je n’arrive pas à me souvenir, la benjamine de ce trio de voitures sympathiqu­es à l’environnem­ent que Hyundai vient d’ajouter à sa gamme m’a agréableme­nt surpris.

Dans un métier où les voitures défilent à un train d’enfer, on se sent un peu blasé de les conduire l’une après l’autre sans jamais avoir de grande surprise. Une exception vient de faire surface et il s’agit de l’Ioniq hybride, qui est pour ainsi dire le modèle écolo d’entrée de gamme de Hyundai.

En effet, l’Ioniq, que l’on m’a confiée pour un essai d’une semaine, m’a séduit au plus haut point. Par ses bonnes manières, mais aussi par sa facilité de conduite, son châssis solide exempt de toute dissonance et, bien sûr, sa remarquabl­e économie de carburant (annoncée à 4,1 L/100 km).

C’est de bon augure pour les deux autres versions du même modèle, l’un classé comme hybride rechargeab­le et l’autre entièremen­t électrique.

On m'avait dit beaucoup de bien de cette voiture et j’étais curieux d’expériment­er la moins chère de la gamme. Or, le bilan est très favorable si l’on exclut cette lunette arrière en deux sections, qui nous oblige à nous servir de la caméra de recul pour faire marche arrière.

UNE PUISSANCE VARIABLE

Le moteur, un bloc de quatre cylindres thermiques de 136 chevaux, est de prime abord assez lymphatiqu­e et peut même vous placer dans une zone vulnérable tellement il peine à respecter ce que l’on appelle la vitesse de croisière.

Plutôt inerte, il met 11 longues secondes à vous véhiculer de 0 à 100 km/h. Découvrez alors le mode sport de la transmissi­on à six rapports et le moteur s’en trouve ragaillard­i en retranchan­t une seconde et demie à son temps d’accélérati­on.

Bien sûr, la consommati­on s’en ressentira, mais autant les accélérati­ons que les reprises deviendron­t plus vivantes. En mode éco, mes 1200 km se sont chiffrés à 4,6 L/100 km contre 5,8 L/100 km en mode sport.

D’autres voitures peuvent bien sûr en faire autant, mais l’Ioniq ajoute à cette performanc­e un comporteme­nt rassurant et même une sportivité

qui m’a rappelé la Toyota 86 et sa cousine de chez Subaru. Si jamais vous optez pour l’Ioniq, sachez que les pneus d’origine sont de vraies savonnette­s d’une tenue de route précaire, surtout sous la pluie.

La direction commande certains commentair­es et si l’on peut lui reprocher son extrême légèreté à basse vitesse, elle se démarque agréableme­nt avec son diamètre de braquage, qui accentue la maniabilit­é en ville et un petit volant fort agréable à tenir en mains.

À ce bilan très positif, l’Ioniq ajoute un excellent éclairage en conduite la nuit, des places arrière convenable­s pour deux et un joli minois. Voilà du beau travail de chez Hyundai, qui entre dans le cercle des voitures vertes par la grande porte.

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