Un « Maddux » japonais chez les Yankees
Masahiro Tanaka a lancé un match presque parfait jeudi soir
AGENCE QMI | Le Japonais Masahiro Tanaka continue d’éblouir le monde du baseball.
Les amateurs ont effectivement eu droit à tout un duel de lanceurs jeudi soir dans un match entre les Red Sox de Boston et les Yankees de New York. Si Chris Sale a été solide sur la butte, Tanaka a quant à lui frôlé la perfection.
L’as des Yankees a réussi ce que les plus grands amateurs de baseball qualifient d’un «Maddux», c’est-à-dire qu’il a lancé un match complet, en plus de blanchir l’adversaire en ayant besoin de moins de 100 lancers.
DÉFIER LES PROBABILITÉS
Le Japonais a permis seulement trois coups sûrs en 97 tirs dans un gain de 3-0, rappelant les performances de Greg Maddux au cours des dernières décennies. Ce lanceur avait fait la pluie et le beau temps avec les Cubs de Chicago et les Braves d’Atlanta pendant bon nombre d’années, limitant souvent son nombre de lancers par partie.
«J’apprécie la compétition, a mentionné Tanaka au site web du baseball majeur après la rencontre. Je pense que plusieurs croyaient que Chris Sale aurait l’avantage, de la façon dont il a lancé cette saison. Mais je voulais défier les probabilités.»
DES FLEURS À L’ADVERSAIRE
Sale n’a pas à rougir de sa performance, lui qui a donné deux points mérités et huit coups sûrs en huit manches de travail, en plus de passer 10 rivaux dans la mitaine.
«C’est difficile de réussir un match complet. Un blanchissage, ça l’est encore plus. Et en moins de 100 lancers, c’est difficile à battre, a souligné Sale. Je dois lui lever mon chapeau. Nous savons tous quel genre de joueur il est. Il est aussi bon que quiconque lorsqu’il lance comme ça.»
La qualité des tirs de Tanaka lui a aussi valu des éloges de la part du gérant des Red Sox, John Farrell.
«Je pense que nous avons frappé 15 roulants et avons été victimes de plusieurs doubles jeux lorsqu’il y avait un coureur sur les sentiers, a dit Farrell. La précision de ses tirs était excellente, il n’a pas vraiment commis d’erreur.»