Les échos de Bergie

Une offre hostile à Drouin ?

Marc Bergevin a mentionné ne pas être fermé à l’idée de faire une offre hostile à un agent libre avec restriction. Pourquoi ne pas tenter le coup avec Jonathan Drouin? Il est clair que Marc Bergevin perdrait un chum en Steve Yzerman, mais il s’en fout: il veut et doit gagner. Il y a aura des décisions à prendre à Tampa Bay concernant les signatures de joueurs. Les directeurs généraux n’arrêtent pas de se cacher derrière le plafond salarial pour expliquer leur non-action. Bergevin a une opportunité en or d’amener à Montréal une vedette québécoise. Je pense que plus d’équipes devraient prendre exemple sur Jim Rutheford à Pittsburgh qui n’hésite pas à faire l’acquisition de joueurs de talent, malgré leur salaire, et réussit à les entourer. D’ailleurs, Drouin n’a toujours pas reçu la confirmation qu’il prendra part au Championnat mondial de hockey avec le Canada. Pourtant, l’entraîneur de l’équipe sera Jon Cooper, qui dirige Drouin à Tampa Bay… Un signe?

Le but était bon

Cela a fait 30 ans, hier, que Kerry Fraser a refusé le fameux but d’Alain Côté face au Canadien. Même si ça fait trois décennies, c’est toujours aussi frais dans ma mémoire. Je n’en démords pas, d’ailleurs : le but était bon! Il y a même des partisans du Canadien qui viennent me voir pour me dire qu’on s’était fait voler. Ceci étant dit, ce but a fait d’Alain Côté une légende! Il est plus reconnu pour ce but refusé que pour tout autre exploit dans sa carrière. J’en profite donc pour saluer mon ami Alain!

Brassard et Karlsson

Je suis très heureux pour Derick Brassard. Il connaît une belle carrière et il joue à l’heure actuelle le meilleur hockey de celle-ci. Je me demande si la prise de bec avec Erik Karlsson lors de la première ronde ne l’a pas fouetté. Depuis ce temps, il joue du hockey inspiré et il est une partie importante de la présence des Sénateurs en deuxième ronde. Et que dire de Karlsson! C’est dommage, car il semble clair qu’il ne remportera pas le trophée Norris et que c’est plutôt Brent Burns qui mettra la main sur celui-ci. Toutefois, à mon avis, c’est à lui le Norris. Il est le genre d’athlète que tout entraîneur rêve de diriger.