Nouveaux défis pour Arianne Raby
Après avoir remporté un marathon à sa première tentative, la coureuse Arianne Raby compte poursuivre son ascension dans les courses d’endurance.
La Québécoise s’est longtemps attardée sur les pistes, jusqu’à ce qu’elle prenne une pause en 2014. Elle a ensuite décidé de se concentrer sur les épreuves plus longues. Une décision judicieuse, si l’on se fie à ses résultats.
Épaulée par son coach, Claude David, Raby avait été la première femme à franchir le fil d’arrivée dans les rues de Montréal en 2016, parcourant les 42,195 km en 2 h 48 min 54 s.
«Je n’avais jamais couru plus de 25 kilomètres [avant le marathon]», a indiqué la Québécoise, lors d’une entrevue téléphonique.
La jeune femme s’entraîne maintenant pour le marathon d’Ottawa, prévu pour le 28 mai. L’athlète originaire de Repentigny compte bien améliorer sa marque établie à Montréal. Elle vise à terminer sous la barre des 2 h 40 min.
D’ici là, elle prendra part à plusieurs courses, dans le cadre de sa préparation. À la course Banque Scotia de 21km de Montréal, le 23 avril, Raby a d’ailleurs pris le troisième rang chez les femmes, en vertu d’un chrono de 1:15:54. Elle n’envisage pas pour l’instant une participation aux Jeux olympiques, même si elle n’exclut pas cette possibilité.
«Ce serait de se mettre de la pression inutilement. J’éprouve du plaisir en courant. Ça fait deux ans que j’en fais, et il y a d’autres compétitions qui sont aussi, sinon plus importantes que les Jeux olympiques, selon moi. Si ça arrive en cours de chemin, tant mieux. Mais ce n’est pas mon objectif pour l’instant. J’y vais une saison à la fois.»
UN CHANGEMENT NÉCESSAIRE
À propos de son passé, Raby avait cessé de courir lorsqu’elle est revenue des États-Unis, où elle s’était exilée pour étudier. Habituée aux courtes distances, elle n’avait plus la flamme.
«Je n’avais plus d’intérêt à courir autour d’une piste, a-t-elle avoué. Mais j’aimais toujours la course.»
«J’ai commencé par des 5 et des 10kilomètres, puis en 2015, je me suis pris un coach et tranquillement, j’ai commencé à avoir une approche plus sérieuse pour tenter un demi-marathon, a résumé Raby. En 2016, ç’a été ma première année sérieuse au cours de laquelle je me suis vraiment mise à l’entraînement pour obtenir des temps.»