L’Impact s’est éteint trop vite
On ne peut pas dire que l’Impact sort des blocs en ce début de saison et la défaite de 2 à 1 face aux Whitecaps de Vancouver, samedi, en est une parfaite illustration.
Le Bleu-blanc-noir s’est jusqu’à maintenant montré incapable d’offrir une performance complète de 90 minutes et, samedi, il a bien commencé pour s’éteindre après avoir marqué le premier but avant la dixième minute.
En fin de compte, le onze montréalais n’a qu’une seule victoire à ses huit premières rencontres de la saison.
Il n’a récolté que 7 points sur une possibilité de 24, de sorte qu’il connaît son troisième pire début de saison depuis son entrée en MLS. On se rappellera la pénible saison 2014 lors de laquelle il n’avait récolté que six points après huit matchs.
À son année inaugurale, il n’en totalisait que cinq après le même nombre de parties.
OCCASION RATÉE
Il s’agit donc d’une occasion ratée pour l’Impact qui amorçait une séquence de quatre matchs sur cinq à domicile.
Samedi prochain, Mauro Biello et ses hommes vont se rendre à Washington pour affronter D.C. United qui est allé battre Atlanta 3 à 0 à l’étranger, hier.
Aussi bien dire que c’est un pari qui est loin d’être gagné d’avance.
Les joueurs de l’Impact ont tous mis l’accent sur l’importance d’aller chercher des résultats à domicile puisqu’il est difficile de gagner à l’étranger dans la MLS.
Disons qu’une récolte de cinq points sur neuf sur son propre gazon n’a rien pour impressionner la visite.
LENT DÉPART
Patrice Bernier ne s’est pas nécessairement montré très préoccupé, mais il a reconnu qu’il y avait un problème.
«Je sais qu’on est toujours lents à partir parce qu’il y a quand même des choses qu’on a bien faites dans les derniers matchs.
«On se met toujours dans le trouble. Quand on va dominer et se mettre dans une position où c’est l’autre équipe qui va courir après le match, ça va peut-être aller mieux.»
Le capitaine a surtout mis l’accent sur le manque flagrant de constance de l’équipe.
«Quand on est bons, on le montre, mais on n’est pas régulièrement bons. On a perdu à domicile, il y a beaucoup de leçons à retenir de ce match-là.»
PRÉOCCUPÉ
Mauro Biello, lui, a affirmé qu’il commençait à se faire du souci.
«Je suis préoccupé, c’est mon job de l’être et de trouver des solutions, a mentionné l’entraîneur-chef. Certaines choses ne fonctionnent pas et nous devons mieux travailler afin de ne pas donner de buts faciles.
«Nous devons trouver une constance dans notre jeu et nous ne l’avons pas en moment.»
Il y a également un problème de gestion de l’intensité, comme l’a souligné Patrice Bernier.
«En première mi-temps, l’intensité n’était pas à son top et tu ne peux pas te permettre ça à domicile.»