Enrayer l’intensité variable
Mauro Biello déçu du manque de constance
Avant d’amorcer l’entraînement, hier, les joueurs de l’Impact se sont réunis sur le terrain pour une bonne discussion avec les entraîneurs.
«Nous sommes revenus sur le match et sur où nous nous situons en ce moment, c’est un genre d’état de l’union», a résumé Evan Bush.
Le gardien estime que malgré un mauvais début de saison, ses coéquipiers et lui conservent un bon état d’esprit.
«On peut parler tant qu’on veut, il y a de la frustration, mais nous avons besoin de savoir que nous sommes tous dans le même bateau. Le sentiment général, c’est qu’on va s’en sortir et aller de l’avant.»
DÉCEPTION
Il reste que ce n’est pas tant la défaite de 2 à 1 face à Vancouver, samedi, que la manière dont ça s’est passé qui a dérangé. L’équipe a pris les devants et a arrêté de jouer pour recommencer quand les visiteurs ont égalé la marque.
«C’est ça qui m’a déçu le plus, a admis Mauro Biello. On concède des buts et après on décide de jouer et quand on marque, on baisse d’intensité.
«Après notre but, on n’avait pas la capacité de regagner le ballon et c’est dans ces moments-là qu’on a perdu le match parce qu’on a laissé Vancouver revenir dans le match.»
Patrice Bernier s’est malgré tout montré relativement optimiste dans son analyse de la rencontre.
«Peut-être que collectivement, on n’était pas à notre meilleur, mais on a mis beaucoup de choses en place et on aurait pu gagner le match.»
TRICHER
Biello a rappelé que le même phénomène s’était produit une semaine plus tôt.
«On a pris trois buts à Philadelphie et après, la mentalité c’était de jouer avec urgence. Quand tu joues avec cette intensité, tu fais attention aux détails et c’est là que la confiance augmente.»
L’entraîneur-chef insiste sur l’importance de maintenir le rythme après un but.
«Quand on marque un but, ce n’est pas le temps de tricher. C’est un peu la signature de notre équipe depuis deux ans, on commence à pousser et à jouer. On ne peut pas accepter ça.
«On a une victoire en huit matchs et il n’y a pas un joueur qui peut se sauver, tout le monde doit travailler.»
ALERTE
On a beaucoup décrié les erreurs commises sur les buts des Whitecaps, particulièrement sur le second. Patrice Bernier croit que l’Impact est peut-être victime de sa volonté de marquer.
«Il faut être plus alerte en groupe. Même si on veut aller vers l’avant pour essayer de gagner le match, il ne faut pas laisser la défensive être toute seule en espérant que Bush, Laurent ou un autre défenseur fasse le geste clé.
«Je pense qu’on compte trop sur les exploits individuels défensifs ou offensifs.»