Attentes comblées
Les gardiens de la galaxie reprennent du service au grand écran
Les gardiens de la galaxie vol. 2 est un opéra spatial réussi, qui baigne dans la bonne humeur et les nombreuses références à la culture populaire.
Pas de doute, le film marque l’arrivée des beaux jours. Plaisanteries de potache, visuels évocateurs de jeux vidéo et scénario prenant sont quelquesuns des aspects appréciables de ce deuxième volet des aventures folles des superhéros les plus déjantés de Marvel.
Avec brio et moult effets spéciaux efficaces, le cinéaste James Gunn nous entraîne à la découverte des origines de Star-Lord, alias Peter Quill (Chris Pratt), dont le père, Ego (Kurt Russell, parfait dans ce rôle sur mesure) l’a retrouvé. Parallèlement, les gardiens – Gamora (Zoe Saldana), Drax (Dave Bautista), Rocket et bébé Groot – affrontent Ayesha (Elizabeth Debicki), la chef des Sovereign, alors que les Ravagers de Yondu (Michael Rooker) leur mènent la vie dure et que Nebula (Karen Gillian) refait surface et veut s’en prendre à sa soeur, Gamora.
UNE HISTOIRE DE FAMILLE
Toujours baigné dans la musique des années 1980, Les gardiens de la galaxie vol. 2 est d’abord et avant tout une histoire de famille et de liens qui unissent des personnes qui s’aiment, qu’il s’agisse des rapports entre StarLord et son père, Star-Lord et Yondu, Drax et la nouvelle venue Mantis (Pom Klementieff ) ou encore Nebula et Gamora. Sans oublier, bien sûr, un examen des sentiments entre Star-Lord et Gamora. Mais tout cela est présenté sans jamais tomber dans la lourdeur, entre deux plaisanteries efficaces et des effets spéciaux à couper le souffle.
Car ce long métrage de 138 minutes (des scènes supplémentaires sont incluses dans le générique de fin) est un feu d’artifice de couleurs toutes plus vives les unes que les autres. Les différents combats et poursuites de vaisseaux spatiaux rappellent aux «gamers» l’ambiance des jeux vidéo, sons inclus, et plusieurs apparitions risquent de réjouir les amateurs, comme celle de Sylvester Stallone, Howard the Duck (y compris dans le générique), Stan Lee ainsi qu’un acteur et chanteur emblématique des années 1980 dont le nom restera secret. On s’amuse, on s’en prend plein les yeux et les oreilles (la trame sonore est à acheter d’urgence) et on se sent aussi heureux qu’un enfant dans un magasin de bonbons, surtout en visionnant le long métrage en format IMAX 3D. Pas de doute, Marvel a relevé le défi et offre ici un deuxième volet beaucoup plus divertissant et émouvant que le premier!