Le Journal de Montreal

Les Français vont aux urnes à Montréal

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Les Français de Montréal qui se sont déplacés au Collège Stanislas dans la matinée pour le deuxième tour des élections présidenti­elles ont dû patienter plusieurs heures avant de pouvoir voter, hier. Une queue serpentant sur 2 km s’était formée à l’extérieur, où les gens patientaie­nt sous les averses, mais le temps d’attente s’est considérab­lement réduit dans l’après-midi grâce à des ajustement­s apportés par le Consulat de France à Montréal. Selon des chiffres de l’organisme, 56 429 Français étaient inscrits pour voter dans la métropole.

PARIS | Où les Américains se trouvant à Paris vont-ils attendre les résultats ce soir?

PAS DE VIOLENCE

Originaire d’Arizona, Cristina va rester près de l’appartemen­t où elle habite, à la place de la République, un lieu de rassemblem­ent lors de chaque événement politique. «J’admire vraiment les Français à cause de la manière qu’ils ont de manifester. Il n’y a pas de violence. La dernière fois, j’ai fait une vidéo, je l’ai montrée à mes amis, ils croyaient que c’était une parade parce que tout le monde a l’air heureux.»

Lea et Tim n’ont pas fait de plan. «Je ne sais pas si je dois être inquiète, à cause du contexte et des attentats», explique Lea. «On n’avait vraiment rien prévu. On a réservé, comme deux stupides Américains, en ne sachant même pas que c’était les élections!» ajoute-t-elle en riant.

C’est un peu la même chose qui est arrivée à Jeff. Pourtant passionné de politique, il a réservé un train pour Lyon ce matin sans se rendre compte qu’il ne serait pas à Paris le soir des élections.

PERÇUS DIFFÉREMME­NT

Nola et Déborah étudient toutes les deux à Paris et parlent un français très élégant.

Déborah, originaire de l’Argentine, mais ayant vécu trois ans au Texas, ne manquera certaineme­nt pas l’annonce des résultats. Très anxieuse, elle se rappelle la nuit où Trump a été élu. «Les gens ici pleuraient. Ils disaient “Ça ne pourrait pas arriver chez nous”. Maintenant, c’est peut-être en train de se passer», avertit Déborah.

Nola, venue également du Texas, est d’accord. «C’est sûr que nous, les Américains, on a l’impression d’être perçus différemme­nt depuis qu’on a élu Donald Trump comme président.»

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