Le Journal de Montreal

Longue soirée en zone défensive

- François-DaviD rouleau L’attaquant Julien Gauthier pourrait recevoir un appel du directeur de la sécurité des joueurs, Raymond Bolduc, en raison de sa mise en échec à la tête de Joël Teasdale en troisième période. Il a notamment écopé d’une extrême incond

SAINT-JEAN (N.-B.) | Il est rare que l’Armada ait présenté du jeu brouillon dans son territoire en 2016-2017.

La puissance défensive en herbe en saison régulière n’a pas brillé dans la défaite, hier, après avoir vu les Sea Dogs prendre les devants. Et quand ceux-ci ont frappé avec deux autres buts rapides au dernier tiers, les défenseurs du Noir et Blanc ne savaient plus où donner de la tête.

Résultat de l’échec avant soutenu des puissants et lourds attaquants vêtus de noir à domicile. Les hommes de Joël Bouchard ont eu le nez dans la baie vitrée durant les 60minutes de jeu.

«Ils sont gros et ils frappent plus que les Islanders ou le Titan. Il faut jouer plus intelligem­ment», a souligné Antoine Crête-Belzile qui a terminé la soirée avec un différenti­el de -1, comme tous ses compagnons à la ligne bleue.

Il faut noter que les Loups de mer ont frappé une fois à leurs six jeux de puissance.

«Dans les deux matchs, ç’a été plus difficile en défense, mais ce n’est pas le seul point où il faut s’améliorer, a fait savoir Charlie Roy, qui a vu l’équipe adverse marquer deux buts lors de ses présences sur la glace, dont celui en supériorit­é numérique.

«Il nous reste des détails à peaufiner, a-t-il ajouté sans les nommer. Ils ont de gros attaquants, mais nous n’avons pas été la défense la plus efficace en saison pour rien.»

Il importe de savoir que le colosse Bokondji Imama a distribué cinq mises en échec, tandis que Julien Gauthier et Nathan Noel en ont compté trois chacun.

DANS LE PLAN DE MATCH

Du haut de ses 6 pi 1 po et 202 lb, Samuel Dove-McFalls a dit tout bas une fraction du plan de match de son équipe. «L’Armada a une plus petite équipe. Il faut donc être dur et physique en utilisant nos épaules.»

Avec une autre bonne performanc­e, Mathieu Joseph a également expliqué la recette qui a mené au blanchissa­ge. «Il fallait jouer avec rapidité parce l’Armada n’abandonne jamais. Dès le début du match, nous avons utilisé notre vitesse et nous avons placé la rondelle derrière les défenseurs pour aller les frapper.»

Blainville-Boisbriand a tout de même terminé la rencontre avec 30 coups d’épaule, 6 de plus que la formation des Maritimes.

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