Plusieurs carcasses trouvées en Montérégie
Les bêtes gisaient près d’un presbytère abandonné
SAINT-CHRYSOSTOME | Une vingtaine de carcasses d’animaux ont été découvertes derrière un presbytère abandonné de SaintChrysostome, en Montérégie.
Des carcasses de veaux, de chèvres, de chiens, de chats, de lapins et d’autres petits animaux étaient étendues sur le terrain abandonné derrière une résidence du rang Notre-Dame.
La macabre découverte a été faite il y a quelques semaines par une dame qui a visité la maison, qui est à vendre.
Le Groupe intervention protection animaux compagnie – Québec (GIPAC–Q) a publié des photos sur sa page Facebook hier.
FROID DANS LE DOS
L’extérieur et l’intérieur de la résidence donnent froid dans le dos.
«C’est insalubre. C’est le bordel à l’intérieur. Il y a des cages partout, et l’odeur qui se dégage de la maison donne mal au coeur», a raconté une dame qui a visité la maison et qui souhaite garder l’anonymat.
L’agente de terrain du GIPAC-Q, Mélissa Éthier, qui s’est rendue sur les lieux, avoue ne jamais avoir vu une scène avec autant de carcasses d’animaux de différentes espèces.
«Dimanche, il faisait froid. Avec le vent frais, la température et la macabre découverte, ça faisait grincer les dents. C’est une véritable scène d’horreur», a raconté Mélissa Éthier.
Cette dernière estime qu’il s’agit d’un acte délibéré. «C’est comme si on avait voulu cacher les animaux avec des papiers journaux. J’avais peur d’aller plus loin», a ajouté Mme Éthier.
PLAINTE DÉPOSÉE
La municipalité de Saint-Chrysostome a appris qu’il y avait des carcasses sur le terrain lundi après-midi.
Selon la directrice générale, Céline Ouimet, la ville attend toujours le retour du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ) pour pouvoir aller plus loin.
«C’est une propriété fermée, on n’a pas accès à la maison. L’été passé, nous avons demandé à la propriétaire de faire un nettoyage, sinon nous allions prendre un jugement contre elle», a expliqué Madame Ouimet. Un ménage aurait été fait, mais personne n’a jamais parlé des carcasses.
Quant au MAPAQ, le relationniste, Yohan Dallaire-Boily, a confirmé qu’une plainte avait été déposée aujourd’hui.
L’agent d’immeuble n’a pas rappelé Le Journal.