Du soutien psychologique sur le terrain
Des intervenants psychosociaux travaillent sur le terrain pour venir en aide aux sinistrés, dont le moral est au plus bas après plusieurs jours de lutte acharnée contre la montée des eaux.
En point de presse hier, la ministre déléguée à la Santé publique, Lucie Charlebois, a assuré que des services d’aide psychosociale étaient offerts sur le terrain.
Des intervenants identifiés avec une veste font du porte-à-porte et offrent leurs services dans les centres communautaires des zones touchées par les inondations, a-t-elle précisé.
«[Les sinistrés] sont fatigués, c’est normal qu’[ils] aient besoin d’aide psychologique pour ventiler, mais aussi pour être dirigés vers les bons services», a ajouté la ministre.
ANGOISSE ET DÉTRESSE
Le psychologue Gilles Vachon considère que l’important pour l’instant demeure le soutien matériel et concret, mais il est indéniable que les impacts psychologiques de cette catastrophe naturelle pourraient devenir lourds à porter dans les prochains jours, une fois la poussière retombée.
«Ils pourraient se sentir bien seuls devant un tel drame. Il a beau y avoir plein de monde autour, c’est leur maison et c’est peut-être ce qu’ils ont de plus cher au monde. Sans compter qu’ils ne savent pas s’ils seront remboursés… on est dans le deuil anticipé, dans la déprime et l’anxiété», explique le psychologue, qui confirme un risque de choc post-traumatique.
Le personnel de la ligne 811 du ministère de la Santé a été formé pour diriger les gens vers les ressources.