PSYCHO Sept pensées pour les mères
La fête des Mères, c’est une occasion d’exprimer à notre mère à quel point on l’aime. Dimanche, comme fils ou fille, certains vivront un moment de nostalgie (si leur maman n’est plus là), d’autres diront tout leur amour, d’autres encore souffriront d’une ambivalence ou resteront loin. Comme mamans, certaines recevront beaucoup d’amour, d’autres ressentiront quelques tiraillements. Comment bien vivre cette journée?
1 La réalité. Malheureusement, ou peut-être heureusement, la perfection n’est pas de ce monde. Il existe toutes sortes de déclinaisons: certains ont une mère perfectionniste (elle détaille chaque geste), d’autres une mère imprévisible (on ne sait jamais sur qui on va tomber), d’autres ont une maman tellement présente (qu’elle est un peu étouffante), d’autres encore ont une perle (ce qui semble plus facile). On pourrait allonger la liste, mais à quoi bon, chaque être a ses caractéristiques, qu’on pense à une maman, à une fille, à un fils. Parfois, l’entente est facile, d’autres fois, c’est plus ardu. Oublions toute idée de perfection, restons dans le réel. 2 Comme un roman. L’auteur Thomas Moore, dans Le soin de l’âme, nous rappelle qu’on analyse beaucoup la famille, qu’on la dissèque, qu’on la scrute, qu’on l’observe au microscope, qu’on la juge. On pourrait, suggère-t-il, percevoir nos proches comme les personnages d’un roman plutôt que de les analyser à la manière de Freud. C’est intéressant, peut-être moins moralisateur et sûrement plus coloré.
3 Une mère fait ce qu’elle
peut. On oublie souvent une chose: dans la vie, les gens font ce qu’ils peuvent, pas ce qu’ils veulent. Notre mère a fait ou fait de même et, si on est mère, on a fait ou on fait notre possible. Il est certain qu’on peut parfois avoir des réminiscences du passé, et en tant que maman, fils ou fille, on se dira: «Ah, si ce jour-là, j’avais agi comme ceci plutôt que comme cela…» 4 Toutes sortes de périodes. Quand on est mère, on passe par toutes sortes de périodes. Certaines adorent les poupons et se sentent moins
passionnées4, arrive, surface.8 ou 12 des Plus ans. tensionsquandtard, Quandla l’enfant peuvent relation l’adolescenceatteintfaire s’apaise généralement, mais certains semblent étirer l’adolescence. Dans ces cas, il faut espérer que le temps passe plus vite. Ma mère me disait qu’elle aimait bien les enfants de plus de 18 ans, ça me choquait un peu quand j’étais jeune, mais aujourd’hui que j’ai 152 ans (oui, oui), je m’entends très bien avec elle. Laissons donc le temps apaiser les relations.
5 Pourquoi cette fête? dit vendre l’aspectque voit commercialça des commercial,sert souventfleurs. essentiellementPourtant,dele les côté la premièresfête, sousOn on à se fêtesde remercierdes Mères les avaient mamans vocationayant beaucoup d’enfants et d’encourager la natalité, la fertilité. Les pays voulaient des petits soldats! La fête officielle aurait été instituée aux États-Unis à la suite des pressions d’une célibataire du nom décédéed’Anna Jarvis.un 9 mai,Sa mèreelle a étaitfait des pieds et des mains auprès du gouvernement pour que finalement un président, Woodrow Wilson, consacre aux mamans une journée en mai. Donc, si vous recevez un
beau dessin, des fleurs ou êtes invitée au restaurant cette année, vous pourrez toujours avoir une pensée pour Anna Jarvis.
6 Soyons présents.
année, selon un sondageCette fait pour le Conseil québécois du commerce de détail et rapporté par Canoë, nous dépenserons en moyenne 67 $ pour faire plaisir à nos mères. Nous offrirons ou nous recevrons (ou les deux): des fleurs, un repas familial, des friandises, une carte-cadeau, des produits de beauté, etc. Profitonsen surtout pour être présents et présentes, car, comme l’a dit le poète Roland Topor: «Il faut savoir profiter des mamans propices.» 7 La première relation. Même si on a ou on a eu le meilleur papa du monde, il reste que la relation de base, la première, est celle qu’on a eue avec notre mère. On a vécu neuf mois dans son ventre, si ça n’est pas un rapprochement, c’est quoi? Pourtant, rappelle la psychosociologue Patricia Delahaie: «C’est une relation humaine, donc par essence, imparfaite.» En gardant cela en tête, dimanche, on pourra avoir de la reconnaissance pour notre maman, car sans elle, on ne serait pas là.