Parcours atypique pour Jean-Gabriel Poulin
Natif de la région de Québec, il est passé par Montréal avant de choisir l’Ontario
QUÉBEC | Jean-Gabriel Poulin est de retour à la maison.
l∫ Le secondeur étoile des Mustangs de Western aurait de loin préféré effectuer son retour à Québec l’an dernier à l’occasion de la Coupe Uteck, mais il est très heureux de prendre part à la 15e édition du Défi Est-Ouest dont le botté d’envoi sera effectué, aujourd’hui, à 12 h 30.
«Toute ma famille sera présente et je vais avoir de la difficulté à dormir la veille du match, a raconté Poulin. Mes parents habitent à dix minutes du PEPS. Je pense avoir joué un match au PEPS dans les rangs scolaires.
«Les derniers mois ont été difficiles et j’ai encore sur le coeur notre défaite à la Coupe Yates face à Wilfrid Laurier, de poursuivre celui qui a été élu sur la deuxième équipe d’étoiles au pays. J’ai appris à connaître les joueurs de Laurier présents au Défi Est-Ouest et ce sont de bons gars.»
BLESSURE
Si les Mustangs avaient remporté la Coupe Yates au lieu d’échapper une priorité de 21 points au quatrième rang, ils auraient affronté le Rouge et Or de l’Université Laval dans le carré d’as.
Poulin n’était pas au bout de ses peines. Après la saison, il est passé sous le bistouri en décembre pour réparer une épaule mal en point, lui qui traînait une blessure depuis le quatrième match de la saison contre Guelph. «J’ai amorcé une course contre la montre afin d’être prêt pour le Défi Est-Ouest, a-t-il imagé. J’ai vécu des moments de stress parce que je n’étais pas certain d’être prêt à un moment donné, mais j’ai obtenu le feu vert de l’équipe médicale une semaine avant mon départ pour Québec. Je n’ai pas de crainte. Je vais jouer sans penser à mon épaule. Ma préparation physique n’a pas été optimale parce que j’ai mis beaucoup, beaucoup de temps dans ma réhabilitation.»
ÉVOLUTION
Joueur de premier plan avec le Blizzard du Séminaire Saint-François, Poulin a par la suite opté pour un parcours atypique. Il a disputé trois saisons avec les Cheetahs de Vanier, une situation extrêmement rare pour un gars de Québec; trois semaines avec les Carabins de l’Université de Montréal; avant de changer d’idée et de se joindre aux Mustangs.
«Je suis tombé en amour lors de ma visite à Western, a-t-il souligné pour expliquer sa volteface. Je voulais aussi apprendre l’anglais. Cette semaine, je veux démontrer que je suis un joueur complet et que je peux rivaliser avec les meilleurs. Après trois ans, je suis content de revoir les gars contre qui j’ai joué dans les rangs collégiaux et de voir leur évolution.»