Le Journal de Montreal

Ortiz règle ses comptes avec Valentine

Le nouveau retraité fait des révélation­s sur son ancien entraîneur dans son autobiogra­phie

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AGENCE QMI | Publiant son autobiogra­phie, le nouveau retraité David Ortiz en profite pour remettre les pendules à l’heure dans un dossier impliquant son ancien gérant Bobby Valentine.

Avant l’embauche de Valentine par les Red Sox de Boston en novembre 2011, Ortiz admet qu’il connaissai­t davantage le personnage pour l’épisode de la fausse moustache survenu en 1999. Celui qui dirigeait alors les Mets de New York avait été expulsé d’un match avant de revenir sur le banc des joueurs déguisé. Valentine avait reçu une amende de 5000 $ et deux matchs de suspension pour son geste.

MAUVAIS SOUVENIRS

Comme l’indique Ortiz dans Papi: My Story, le légendaire joueur de baseball ne garde pas nécessaire­ment un très bon souvenir de Valentine. Congédié dès la fin de la saison régulière en 2012, celui-ci avait ensuite écorché Ortiz dans les médias.

«Je pensais que je n’entendrais plus jamais parler de Bobby Valentine après que les propriétai­res eurent décidé de lui montrer la porte une journée après la fin de la saison, a noté Ortiz, selon un extrait publié par le magazine Sports Illustrate­d. Évidemment, Bobby ne savait pas comment quitter la ville sans faire trop de bruit.»

PAS D’INTÉRÊT à L’ÉCOUTER

Ainsi, lors d’une entrevue à la télévision, Valentine avait accusé Ortiz d’avoir laissé tomber l’équipe. Pourtant, «Big Papi» avait joué avec les Red Sox en dépit de blessures cette saison-là.

«Quelques jours plus tard, il a essayé de m’appeler pour s’excuser, mais je ne voulais pas entendre ce qu’il avait à me dire», a ajouté Ortiz.

Il faut dire que Valentine avait aussi eu maille à partir avec le vétéran Kevin Youkilis durant la campagne, si bien que celui-ci avait été échangé. Les Red Sox avaient par ailleurs terminé la saison avec un piètre dossier de 69-93.

Ortiz a vécu plusieurs moments extraordin­aires durant sa carrière, mais il aurait bien pu se passer de cette année de misère avec Valentine.

«Ce gars-là a probableme­nt des problèmes mentaux, avait d’ailleurs mentionné Ortiz devant les médias en novembre 2012. Il a besoin de médicament­s ou quelque chose.»

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David Ortiz et son entraîneur de l’époque, Bobby Valentine, en 2012.

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