Commotions multiples
Hassoun Camara n’en est pas à sa première commotion cérébrale, mais il avoue que celle qui le tient à l’écart du jeu depuis deux semaines l’embête pas mal.
«Aujourd’hui tout va bien, je dois retrouver toutes mes sensations au niveau du football et c’est délicat. On doit refaire pratiquement une préparation.»
L’arrière français a révélé qu’il avait été affecté par plus d’une commotion en très peu de temps.
«Je dirais trois en deux semaines, a-t-il admis. J’ai pris un coup à l’entraînement, puis le samedi, à Los Angeles, j’ai pris un coup à la tête alors que j’étais au sol et il y a eu un coup de genou de Bushy (ndlr: Evan Bush lors du match à Philadelphie.»)
MÉCONNU
«J’en avais eu, mais peut-être pas aussi fortes et pas aussi rapprochées dans le temps», a expliqué le vétéran.
La situation est d’autant plus frustrante que c’est le genre de blessure qui vient sans échéancier de retour.
«C’est sûr que c’est encore méconnu dans le soccer à Montréal, mais ce sont des choses sérieuses qui sont prises sérieusement par la ligue.
«Individuellement, c’est sûr que j’aurais préféré reprendre plus tôt, mais je me confronte à l’avis des médecins. J’apprends et je fais attention parce que la santé passe avant tout.»
SÉQUELLES
Camara se montre prudent parce qu’il veut éviter d’avoir à vivre avec les conséquences d’un retour trop rapide.
«On peut avoir des séquelles par la suite, six mois après, sur un coup anodin, d’où la prudence avec moi parce que les médecins savent que j’ai un jeu porté vers la tête depuis des années.
«Je prends des coups et je me relève chaque fois, mais il faut faire attention parce que c’est quelque chose qui peut être dangereux par la suite. Je pense à mon bon ami Davy Arnaud, qui a encore des séquelles aujourd’hui.
«J’ai envie de jouer le plus longtemps possible et surtout d’être en santé après le soccer. C’est la chose la plus importante pour moi et ma famille.»