Le Journal de Montreal

Brooke Henderson REPREND SON SOUFFLE

La Canadienne se remet à la poursuite des Asiatiques dans la course au globe CME de la LPGA

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Après une saison 2016 du tonnerre, la jeune sensation canadienne Brooke Henderson tente de reprendre ses aises sur le circuit de la LPGA depuis la nouvelle année.

Avec un titre majeur en poche et une septième place aux Jeux olympiques de Rio, la golfeuse ontarienne, âgée de 19ans, a du pain sur la planche.

L’an dernier, en plus de devenir la deuxième plus jeune golfeuse de la LPGA à remporter un tournoi du grand Chelem, elle est celle qui a participé au plus grand nombre de tournois durant l’année, soit 31, pour terminer au troisième rang de la course au globe CME.

«L’année 2016 a été très occupée. Je ne croyais jamais gagner un tournoi majeur et participer aux Olympiques en amorçant cette saison.

«J’ai finalement atteint tous mes objectifs. C’était en quelque sorte une année parfaite», at-elle raconté en marge du premier tournoi majeur cette année.

«J’ai réussi à enregistre­r 17tops10, gagner deux tournois, dont un majeur, et représente­r le Canada aux Jeux. C’était une année exceptionn­elle.»

En plus de sa retentissa­nte victoire au Championna­t de la PGA KPMG en juin, elle avait ensuite remporté la Classique Portland Cambria trois semaines plus tard.

Au final, elle avait compté septtops5 à sa deuxième année complète parmi l’élite des golfeuses mondiales.

Plus lentement

Il est donc normal qu’elle ait démarré la nouvelle saison plus lentement. N’empêche, elle a terminé dans le top 15 à quatre de ses huit premiers tournois en prenant d’ailleurs le quatrième rang du Championna­t HSBC, à Singapour, au début de mars.

Et au premier tournoi majeur de la saison, le Championna­t ANA Inspiratio­n en Californie, elle a terminé au 14e échelon.

«Depuis le début de 2017, je n’ai pas nécessaire­ment performé à la hauteur de mes attentes ou eu les résultats désirés. Je sens que je m’améliore. Il ne m’en manque pas beaucoup. Je dois peaufiner quelque peu mon approche mentale et me concentrer davantage sur ce que je veux réussir,» explique celle qui a terminé au second rang de la LPGA en 2016 avec 455 oiselets, 14 de moins que la Thaïlandai­se Ariya Jutanugarn.

«Je crois que mon jeu est bon et que je peux gagner quelques tournois, ajoute-t-elle. Si je peux ramener une bonne approche mentale, je serai dans le coup.»

Le ton est donc donné pour un autre été rempli de succès. Elle devra redoubler d’efforts pour surpasser les Asiatiques. Henderson participer­a d’ailleurs à l’Omnium canadien féminin, qui aura lieu près de son patelin, dans la capitale fédérale, à la fin d’août.

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