Le Journal de Montreal

JEU COURT À POINT ÉGALE SCORE DU TONNERRE

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Toutes les astuces sont bonnes pour réaliser ses objectifs. Que ce soit briser le fameux 100 pour les golfeurs du dimanche, le 90 et même le 80 pour les plus aguerris ou s’approcher de la normale pour les experts, le chemin à emprunter ne diffère pas.

À moins de croire aux miracles et de s’improviser médecin de l’élan, il faut consulter un profession­nel ainsi que multiplier les heures au champ de pratique et autour des verts d’entraîneme­nt avec les bonnes méthodes.

«Il faut les yeux d’un profession­nel pour déceler les erreurs dans l’élan et changer les mauvaises habitudes», explique le pro et enseignant chez B2Golf à Québec, Yvan Beauchemin.

«C’est important d’établir un diagnostic pour progresser. Il ne faut pas juste frapper des paniers de balles pour se donner bonne conscience. Frapper 400 balles ne veut pas dire qu’un problème dans l’élan est réglé.

«Avec des leçons et des conseils, on peut fixer des objectifs à court, moyen et long terme», poursuit celui qui a connu une belle carrière profession­nelle et qui excelle par son jeu court.

«À court terme, on peut améliorer le contact; à moyen terme, éliminer la dispersion des balles et à long terme, viser un meilleur score.»

Pour atteindre ses objectifs, remettre une carte du tonnerre et siroter sa boisson préférée avec le sourire au 19e trou, tout passe par un élan efficace, une bonne routine et un jeu court à point.

La constance et le jeu court

«La constance, c’est la clé. Il ne faut pas chercher les coups extraordin­aires», fait valoir l’entraîneur­chef du programme Golf-Études de Golf Québec, Daniel Langevin.

«La majorité des golfeurs suivent des leçons pour améliorer leur élan, mais la plupart du temps, ils ont avantage à améliorer leur jeu court. Pour y arriver, il faut travailler les distances de 100 verges et moins.

«Dans les exercices, il faut aller de la plus petite à la plus grande distance de l’objectif», souligne-t-il en recommanda­nt de toujours viser la cible plutôt qu’une zone autour de la coupe.

«C’est souvent oublié ou négligé par le golfeur. Pour espérer retrancher des coups, il faut réussir à rentrer la balle dans un rayon de 15 pieds autour du trou. Ça permet d’éviter les deux ou trois coups roulés. À la fin d’un 18 trous, il y a plusieurs coups retranchés.»

Autour des verts d’entraîneme­nt, il faut également fixer des objectifs», préconise Martin Bergeron, profession­nel en titre du club de golf ValMorin dans les Laurentide­s.

«Il faut exécuter des exercices quantifiés et les faire avec une grande concentrat­ion. Il faut opter pour la qualité plutôt que la quantité. Il faut donc se faire un plan de match et noter la progressio­n.»

Une routine adaptée

Selon le quintuple champion du circuit profession­nel québécois et tenant du premier rang de la PGA du Canada, Dave Lévesque, un bon pointage passe également par une routine adaptée.

On voit justement les profession­nels répéter leur rituel avant chacun de leur coup.

«Il faut arrêter de penser au résultat et au pointage. Il faut se concentrer sur le moment présent et le processus menant à chaque coup», justifie Lévesque, maintenant profession­nel en titre au club de golf Château Bromont.

«Ce qui va amener un bon résultat, c’est la qualité du processus. L’échec vient quand on pense au résultat. Les histoires sont tellement nombreuses à ce sujet.»

Une routine est une série de mouvements réfléchis dans les 40 secondes menant à l’adresse de la balle.

«On doit avoir quatre routines spécifique­s, l’une pour le bois de départ, une autre pour les balles au sol, une autre pour les approches autour du vert et une autre pour les coups roulés.»

Avec toutes ces recommanda­tions, si on y met le temps et les efforts nécessaire­s, le pointage ne peut que diminuer.

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