Le Journal de Montreal

« Cahoteuses et fissurées »

Quatre des 10 pires routes de la province sont dans la région de Montréal selon le palmarès de CAA-Québec

- ANTOINE LACROIX ET BENOÎT PHILIE

La région de Montréal est grande championne au palmarès des pires routes de la province, selon un récent classement de CAA-Québec.

Quatre des 10 pires routes recensées par l’organisme se situent dans la région métropolit­aine, notamment sur l’île, mais aussi à Carignan et à Sainte-Julie.

«Dans certains cas, on ne peut même pas dire que ce sont encore des routes, tellement elles sont cahoteuses et fissurées, a souligné la porte-parole de CAA, Annie Gauthier. De toute évidence, il faudrait revoir nos façons de faire, car il n’est pas rare de voir des routes réparées une année et devoir encore l’être l’année suivante ou deux ans après.»

Le palmarès tient compte de tout ce qui empêche une circulatio­n sécuritair­e, autant en automobile qu’en vélo ou à pied. Le vote du public permet de faire un classement. Cette année, près de 10 000 Québécois ont participé.

«Notre palmarès est un reflet de ce que les participan­ts ont pointé du doigt, a rappelé Mme Gauthier. Ça ne se veut pas quelque chose de scientifiq­ue, loin de là, car il y a beaucoup de routes qui pourraient se retrouver dans ce palmarès.»

C’est le chemin Kilmar à Grenville-surla-Rouge dans les Laurentide­s qui trône au sommet du palmarès québécois.

En plus du palmarès pour la Belle Province, CAA-Québec compile les pires routes par région.

SÉCURITÉ

Les routes mal entretenue­s peuvent causer des accidents de la route, indique Annie Gauthier.

«Souvent, les automobili­stes ne savent pas trop comment adapter leur conduite devant une route mal entretenue. Ils peuvent réagir brusquemen­t et ça peut causer des collisions», affirme-t-elle.

Elle poursuit en disant que des problèmes mécaniques sont souvent causés par des nids-de-poule.

«Suspension­s abîmées, pneus crevés, voitures abîmées, et j’en passe», lance-telle.

Les autorités concernées par les différents endroits du palmarès ont été contactées par CAA-Québec.

«On fait un suivi durant six mois avec les villes ou le ministère des Transports pour s’assurer que les moyens seront pris pour régler le problème d’entretien», conclut Mme Gauthier.

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