Une série signée Fabien Cloutier
Club illico retient la série du comédien et auteur, elle sera tournée en 2018
Après avoir collectionné les seconds rôles au cours des dernières années, Fabien Cloutier jouera enfin le personnage principal d’une série.
L’auteur et comédien verra son nom apparaître au sommet du générique de Léo, une comédie destinée au Club illico. Inspirée de deux pièces de théâtre qu’il a écrites, Scotstown et Cranbourne, la série de 12 épisodes racontera l’histoire de Léo, un homme vivant en région qui décide, un bon matin, de prendre sa destinée en mains. Ce grand adolescent de 40ans devra toutefois trimer dur pour réaliser son rêve ultime: avoir une conjointe, une maison et une piscine hors terre. Puisqu’il gagne sa vie en vendant du pot, il n’a jamais vraiment travaillé. Et sur le plan amoureux, il est aussi au point mort.
Joint au téléphone, Fabien Cloutier parle d’un gaillard au grand coeur sous son allure grossière et rustique. «C’est un personnage qui crée des réactions très, très fortes», souligne le comédien.
TOURNAGE EN 2018
Le tournage de Léo doit commencer au printemps 2018. Aucun réalisateur n’est lié au projet pour l’instant. Aux textes, Fabien Cloutier est épaulé par Claude Lalonde, coscénariste des Trois p’tits cochons. Ce duo planche sur l’écriture depuis plus d’un an.
«L’univers de Fabien Cloutier nous amène ailleurs, indique le producteur François Rozon d’Encore Télévision. Dans sa façon d’aborder la comédie, c’est un autre genre. Il arrive avec une nouvelle façon de faire, une nouvelle tendresse, un nouvel humour… C’est tripant que TVA ait accepté de relever le défi. Parce que c’est toujours un risque de sortir des sentiers battus.»
BONNE NOUVELLE EN DIRECT
Fabien Cloutier a appris que Léo était retenu par Club illico dimanche soir, en direct du tapis rouge du Gala Artis. En entrevue au Journal, le touche-à-tout dit avoir été pris par surprise par JeanPhilippe Dion.
L’acteur en demande, qu’on a pu voir dans Boomerang, Les pays d’en haut, Les beaux malaises et Plan B au cours des derniers mois, est heureux de porter son imaginaire à l’écran. «La télé nous présente beaucoup de monde qui vit à Montréal, mais les trois quarts des Québécois vivent ailleurs, note le Beauceron d’origine. Écrire Léo, ça nous a donné l’occasion de réfléchir à l’homme contemporain qui fait du 9 à 5 dans une shop. Ça nous permet de montrer des personnages qu’on n’a pas souvent la chance d’entendre. J’ai envie que les gens aiment Léo, même s’il a des valeurs bien différentes.»