Le Journal de Montreal

PHIL KESSEL SE CHOQUE

Il inscrit le seul but du match et permet aux Penguins de niveler la série

- Jonathan Bernier JBernierJD­M jonathan.bernier @quebecorme­dia.com

PITTSBURGH | Péter les plombs peut parfois s’avérer payant. Phil Kessel en a fait la démonstrat­ion, hier soir, au PPG Paints Arena.

Incapable d’obtenir un seul tir au but après deux périodes et visiblemen­t à bout de patience, l’attaquant des Penguins a fait valoir son mécontente­ment à plusieurs reprises au cours du deuxième tiers. Il a finalement terminé la soirée avec le but gagnant.

Le comble, c’est que l’Américain est parvenu à faire bouger les cordages grâce à la complicité d’Evgeni Malkin, l’une des cibles de ses crises.

L’engueulade était si intense qu’il a fallu l’interventi­on de Mike Sullivan pour calmer les ardeurs de ses deux ouailles.

«C’est un jeu émotif. Il y a des hauts et des bas. Nous avons trouvé une façon de nous en sortir», s’est limité à dire Kessel à son retour au vestiaire.

Toujours est-il que grâce à ce but, les Penguins ont eu raison des Sénateurs au compte de 1 à 0. Dans cette victoire, Marc-André Fleury a repoussé 23 lancers.

Le dixième jeu blanc de sa carrière en séries éliminatoi­res a permis aux siens de niveler cette série finale de l’Associatio­n de l’Est à une victoire de chaque côté.

La confrontat­ion se transporte maintenant à Ottawa, où le prochain match sera disputé mercredi.

DES BRÈCHES UN PEU PARTOUT

Au terme de la première rencontre, l’entraîneur des Penguins avait indiqué souhaiter voir ses joueurs cesser d’hésiter et tirer au filet. Message reçu.

Les locaux ont mis Craig Anderson à l’épreuve à 29 occasions. Si on ajoute les 18 tirs ratés et les 10 qui ont été bloqués avant de se rendre au filet du gardien, on obtient 57 tirs tentés.

«Nous avons effectué un bien meilleur travail à ce niveau. L’intention était bien plus présente. On a compris que le jeu qui suit un tir vers le filet est toujours difficile à défendre», a indiqué Sullivan, au terme de la rencontre.

Parvenant à trouver des brèches dans le système étanche de Guy Boucher, les Penguins ont passé le plus clair de leur temps dans le territoire des Sénateurs.

Malgré les ouvertures, ils semblaient incapables de venir à bout de la dernière ligne de défense de leurs adversaire­s.

Sidney Crosby et ses coéquipier­s ont dû patienter jusqu’au 28e tir avant de venir à bout du gardien des Sénateurs.

QUELQUES ÉCLOPÉS

La domination des Penguins fut si intense que les Sénateurs n’avaient toujours pas mis Fleury à l’épreuve au cours du troisième vingt lorsque Kessel a ouvert la marque à la 14e minute de jeu.

On ne peut que féliciter le travail des Penguins qui, pendant la majeure portion de la rencontre, ont dû se débrouille­r avec 11 attaquants et cinq défenseurs.

«La profondeur est l’une de nos forces. Nous avons tous joué plus de minutes qu’à l’habitude, mais ce n’était pas grave. Tout le monde s’est levé pour combler le vide», a fait valoir Olli Maatta, utilisé pendant 22 mins 33 s

Accueilli solidement dans l’enclave par Dion Phaneuf dans les premiers instants du match, Bryan Rust n’a eu d’autre choix que de retraiter au vestiaire.

Il y a été rejoint quelques minutes plus tard par Justin Schultz, dont la mauvaise chute dans la bande a semblé l’avoir blessé à l’épaule droite.

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