Le Journal de Montreal

Marc-André Fleury a attendu longtemps

- JONATHAN BERNIER Carl Hagelin était de retour au jeu après avoir raté les deux matchs précédents.

PITTSBURGH | C’est long une période sans recevoir de tir au but. Parlez-en à Marc André Fleury qui a vu près de 19minutes de jeu s’écouler entre les 16e et 17e tirs des Sénateurs.

«Attendre.» Voilà ce que le gardien québécois a répondu lorsqu’un confrère lui a demandé ce qu’il peut faire pendant tout ce temps.

«J’essaie de demeurer dans le match en me déliant les jambes, en m’étirant et en parlant aux joueurs lorsqu’ils sont près de moi», a ajouté le Sorelois, plus sérieuseme­nt.

Si Fleury fut si peu occupé pendant une grande portion de la troisième période, c’est que ses coéquipier­s ont fait un travail colossal devant lui.

«Nous avons été en contrôle du début à la fin. On a eu la possession de la rondelle pendant pratiqueme­nt tout le match. Ce soir, notre meilleure défense a été l’attaque», a-t-il dit.

MAL GÉRÉ

Alors qu’aux yeux du gardien des Penguins, son équipe a disputé un match pratiqueme­nt sans faille, dans le camp des Sénateurs, on a préféré mettre cette domination sur le compte des accrocs au plan de match.

«On a mal géré la rondelle en sortie de zone. On s’en est débarrassé, on leur a donné. Ça leur a permis de profiter du momentum, a lancé Guy Boucher. Depuis le début de cette série, nous avons disputé cinq bonnes périodes sur six. Mais ce soir, la troisième nous a coûté le match.»

Et de l’avis de Boucher, ce n’était guère mieux lorsque ses hommes entraient en territoire ennemi.

«Il n’y avait aucun soutien pour le porteur de la rondelle. Habituelle­ment, nous sommes bons dans cette facette du jeu. Ce n’était pas le cas ce soir. Alors, lorsque le porteur se faisait presser, il n’y avait personne près de lui pour lui venir en aide.

Par ailleurs, les deux formations se sont dégênées après un premier affronteme­nt relativeme­nt tranquille. Les échauffour­ées ont été nombreuses pendant les arrêts de jeu, tout comme les mises en échec.

Les Penguins ont dominé cette facette du jeu avec 50 coups d’épaules contre 36.

À lui seul, Scott Wilson en a distribué 10. Mentions spéciales à Chad Ruhwedel et à Carter Rowney qui ont fait sentir leur présence sept fois chacun.

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