Déchirée entre l’Abitibi et l’Ouest
QUÉBEC | Rouyn-Noranda ou White Rock en Colombie-Britannique? Si l’émotion de la cérémonie est assurée, il reste maintenant à déterminer la ville où Christine Girard recevra ses médailles olympiques d’or et de bronze.
«C’est un choix difficile», concède la Québécoise.
«Ma médaille de bronze de Pékin, je devrais la recevoir à Rouyn-Noranda parce que c’est où je vivais durant les Jeux, alors que j’habitais ici (à White Rock) quand j’ai fait les Jeux de Londres. J’ai eu une équipe médicale dans les deux endroits. J’ai une famille que je qualifie d’adoptive en Colombie-Britannique, mais ma famille à moi est en Abitibi. Je suis vraiment déchirée entre les deux.»
UN BONHEUR À PARTAGER
Le Comité olympique canadien a laissé entendre à l’haltérophile abitibienne qu’il réclamerait auprès du Comité international olympique qu’un nouvel exemplaire de la médaille d’or des Jeux de Londres lui soit remis plutôt que celle portée par la Kazakhe Maiya Maneza, déchue pour dopage. Ça donnerait une autre magie à la cérémonie.
«Tout ce que je souhaite, c’est qu’il y ait beaucoup de monde et que je puisse le partager avec des personnes qui en comprennent l’importance, a-t-elle indiqué.
«Je vais avoir la chance de vivre ça au Canada, que ce soit au Québec ou en Colombie-Britannique. Il y a plein de gens qui m’ont vue performer, qui m’ont vue dans ma carrière d’athlète et qui savent ce que signifie pour moi que d’obtenir une médaille d’or aux Jeux olympiques. Je vais avoir la chance de le partager avec ce monde-là plutôt qu’avec les spectateurs durant les Jeux de Londres.»