Le Journal de Montreal

Face-à-face P.K. contre Crosby

Les Penguins éliminent les Sénateurs en sept matchs

- Jonathan Bernier JBernierJD­M Le premier match de la finale se tiendra lundi soir, à Pittsburgh. jonathan.bernier @quebecorme­dia.com

PITTSBURGH | Les Sénateurs sont passés bien près de réaliser l’inimaginab­le. Malheureus­ement, ils sont arrivés tout juste à court.

Le deuxième but du match de Chris Kunitz (ses deux premiers des séries), marqué à 5 min 9 s de la deuxième période de prolongati­on, a mis fin au rêve de Guy Boucher et de ses hommes de rejoindre les Predators de Nashville en grande finale de la Coupe Stanley.

Cette victoire de 3 à 2 des Penguins de Pittsburgh, acquise hier soir devant des partisans en liesse à l’intérieur du PPG Paints Arena, a permis aux champions en titre d’atteindre la ronde ultime pour un deuxième printemps d’affilée.

Les versions 2008 et 2009 des Penguins, de même que celles des Red Wings de Detroit, avaient été les deux dernières formations à atteindre la finale deux ans de suite.

Les Penguins tenteront maintenant de devenir la première équipe depuis les Red Wings de 1998 à défendre avec succès leur titre de champion de la Coupe Stanley. Les Penguins avaient également accompli ce fait d’armes, désormais rarissime, lors des printemps de 1991 et de 1992.

AUTRE DÉCEPTION POUR BOUCHER

Dans le camp des Sénateurs, on ne peut qu’avoir un pincement au coeur pour Guy Boucher qui, pour la deuxième fois de sa carrière d’entraîneur, voit son rêve d’atteindre la finale prendre fin à un match de l’objectif.

À la tête du Lightning de Tampa Bay, il avait vécu la déception de perdre le match ultime de la finale de l’Associatio­n de l’Est, en 2011, face aux Bruins de Boston, les éventuels champions de la Coupe Stanley. Une défaite également subie par l’écart d’un seul but.

Cela dit, la présence des Penguins au tour suivant aurait été confirmée beaucoup plus rapidement sans les prouesses de Craig Anderson.

Atroce lors des quatrième et cinquième rencontres, le gardien américain a connu une deuxième performanc­e fumante de suite.

Parfait dans ses déplacemen­ts, l’homme masqué de 36 ans a frustré plusieurs adversaire­s étant parvenus à se défaire de leur couvreur. Jake Guentzel, Kunitz et Conor Sheary, de retour au jeu après avoir été laissé de côté lors des deux derniers affronteme­nts, se sont butés à la meilleure version d’Anderson.

Idem pour Brian Dumoulin, Kunitz (encore), Phil Kessel et Bryan Rust, qui ont eu leur occasion de mettre fin au débat lors de la prolongati­on.

RÉPLIQUES IMMÉDIATES

Les prouesses d’Anderson n’avait toutefois pas empêché Kunitz d’ouvrir la marque à mi-chemin dans le match. Déjà bruyante, la foule massée à l’intérieur de l’amphithéât­re a rugi quelques décibels plus fort.

Un enthousias­me rapidement rabattu par le but égalisateu­r de Mark Stone. Vingt secondes de jeu s’étaient écoulées depuis la célébratio­n des Penguins lorsque Stone a fait scintiller la lumière rouge pour la première fois en sept rencontres.

Les partisans des Penguins n’étaient pas au bout de leur peine. Euphorique­s en raison du but de Justin Schultz, célébrant de belle façon son retour après une absence de quatre rencontres, ils ont dû ranger leur serviette jaune moins de trois minutes plus tard.

S’emparant d’un retour de lancer, Ryan Dzingel ramenait tout le monde à la case départ avec à peine un peu plus de cinq minutes à écouler au troisième vingt.

 ??  ??
 ??  ??
 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from Canada