Le Montréal de Sylvie Lavallée
Le couple et la sexualité sont des thèmes qu’aborde quotidiennement la sexologue clinicienne Sylvie Lavallée. Elle partage son expertise à la radio, à la télévision et même dans les livres. D’ailleurs, son cinquième et nouvel ouvrage, Êtes-vous en santé s
Le restaurant favori?
J’aime beaucoup L’Ancien Chablis à Saint-Lambert. Tout ce que j’aime s’y retrouve. Le décor est vieillot avec une ambiance feutrée. Les propriétaires sont chaleureux. Les repas sont également très copieux. J’adore leurs plats de poisson. Il y a aussi La Tomate blanche située au Quartier DIX30. Cette fois-ci, on se retrouve dans un décor contemporain et épuré. J’aime y voir mon steak flamber sur le grill devant moi. Je craque aussi pour la salade César, dans laquelle je demande toujours de rajouter beaucoup de parmesan frais.
L’endroit où prendre un café?
Café Local. C’est situé sur la rue Saint-Viateur. C’est une coopérative et on y retrouve une clientèle vraiment éclectique. Le latté est comme un dessert. Il est crémeux à souhait et ne coûte que deux dollars. J’ai l’impression que la machine est tellement vieille qu’elle fait les meilleurs cafés en ville.
L’activité préférée?
Deux choses. Je suis adepte de course à pied quatre saisons. C’est tellement important pour moi, car je travaille assise et avec ma tête. Il n’y a aucun sport qui me satisfait autant que la course à pied. J’ai même l’application Fitbit qui compte mes pas. Je suis une fille qui aime les sports en solo, qui ne dépendent que de soimême. Il y a aussi le vélo que j’aime pratiquer avec mon conjoint.
L’adresse secrète à découvrir?
Maxi Cornet. Il s’agit d’un bar laitier sur la rue Saint-Charles, à Longueuil. C’est l’endroit où il faut aller lorsqu’on a envie d’un dessert hypercalorique. On y trempe de la crème molle dans une sauce de chocolat belge. C’est de la meilleure qualité possible. Il faut vraiment le savoir, car c’est situé au rez-de-chaussée d’un édifice commercial. De plus, c’est un endroit qui est saisonnier.
L’endroit le plus romantique?
Je trouve vraiment que la vue du mont Royal au belvédère est vraiment difficile à battre. Sinon, dans le Vieux-Montréal, il y a beaucoup d’hôtels qui ont des terrasses sur le toit. Ce sont des endroits parfaits pour se retrouver et discuter. Je pense d’ailleurs à la terrasse Nelligan. Dans le 450, été comme hiver, on oublie qu’il y a le magnifique parc régional de Longueuil. C’est tellement magnifique comme site. On peut y nourrir des mésanges. Chaque fois que je m’y rends, on doit m’en sortir de force!
L’événement culturel le plus couru en ville?
J’aime beaucoup les festivités autour de la Formule 1, même si cela amène une association avec la prostitution, il faut penser qu’il y a un côté tellement glamour. Il y a une frénésie en ville qui est palpable. Il y a également le son des automobiles que j’entends de mon bureau à Longueuil. J’aime aussi me rendre à La Ronde. J’embarque dans presque tous les manèges. On ne penserait pas ça de moi, je sais!
Si j’étais maire de Montréal, je...
Je commencerais par réparer les rues et créer un stationnement à Radio-Canada! Sans blague, j’enlèverais les parcomètres les dimanches. Je suis au 450, et je trouve qu’il n’y a pas d’incitatif pour me rendre à Montréal. C’est même difficile de stationner le week-end. J’ai horreur de me rendre au centre-ville et de me demander quoi faire avec ma voiture.
Le plus beau souvenir de la métropole?
Mon père a travaillé toute sa vie au Complexe Desjardins. Les fontaines, les escaliers roulants, le sapin de Noël et même le comptoir du Laura Secord me rappellent de beaux souvenirs. Il y a quelque chose d’émotionnel lorsque j’y vais. Dans mes souvenirs, ce centre commercial est mon premier lien fort avec le centre-ville de Montréal.
Un mot pour décrire Montréal?
Énergie et intensité. Montréal a une rage de vivre.