Bonne nouvelle pour l’art canadien
Le record fracassé par le Vent du nord pourrait avoir un impact positif sur l’ensemble du milieu de l’art canadien selon les galeristes avec qui Le Journal s’est entretenu, au lendemain de sa vente.
«Nous sommes tous gagnants là-dedans, a expliqué Sophie Ouellet, directrice de la Galerie d’art Cosner du RitzCarlton Montréal. Ça prouve que les gens aiment l’art canadien et que le marché est en santé.»
«Que ce soit un Québécois, c’est extraordinaire, a pour sa part indiqué Sonia Denault, directrice de la galerie MichelAnge, à Montréal. C’est une reconnaissance des peintres québécois, de leur créativité et de leur valeur.»
HAUSSE DE PRIX
Attention : ce ne sont pas toutes les oeuvres de Riopelle qui verront leur valeur augmenter de façon substantielle. Cependant, les pièces de qualité similaire, issues de la même période, devraient profiter de cette vente.
«Ça crée une frénésie sur les marchés, parce que les collectionneurs veulent avoir ces oeuvres, a indiqué Mme Ouellet. Ils les recherchent et elles sont très difficiles à trouver. C’est sûr que les prix vont tendre vers la hausse.»