Le Journal de Montreal

Pas de recette miracle

- François-DaviD rouleau

WINDSOR | La question revient sur le tapis chaque année. Que pourrait-on faire pour améliorer le tournoi de la Coupe Memorial?

Sans recette miraculeus­e, cette question reste sans réponse. La formule de quatre équipes réunissant les trois champions des ligues de la LCH et l’équipe hôtesse semble couler dans le béton.

À cette 99e édition du tournoi canadien, trois pointages élevés ont prouvé quelques défaillanc­es du système. Curieuseme­nt, les Thunderbir­ds de Seattle n’ont pas été de taille.

Pas évident de remporter les grands honneurs dans sa ligue et de se pointer dans un court tournoi contre les autres champions. C’est pourquoi la coupe Memorial est selon plusieurs la plus difficile à soulever.

Les dirigeants de la LCH pourraient-ils s’inspirer des circuits majeurs d’Amérique du Nord. Le baseball majeur a innové en 2012 en présentant une formule intéressan­te déterminan­t le quatrième as par un match suicide.

Les idées sont nombreuses dans le cas de la LCH. Inclure les finalistes des trois ligues, ajouter la formation ayant récolté le plus de points en saison régulière, un tournoi réunissant les quatre ou huit meilleures formations au pays selon le classement annuel, etc. Certaines de ces «solutions» enlèvent par contre du lustre aux championna­ts de ligue.

Il faut toutefois toujours réfléchir aux coûts et la durée du tournoi. Et surtout, ne pas évincer l’équipe hôtesse de l’équation, car sans sa présence, les gradins sont dégarnis. Depuis le début du tournoi à Windsor, les partisans sont au rendez-vous lorsque les Spitfires sont sur la glace, mais les autres duels, dont la demi-finale hier soir, sont moins populaires. La question reste toujours d’actualité.

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