L’attente est terminée
Les Alouettes amorcent leur camp d’entraînement aujourd’hui à Lennoxville
Après plusieurs changements importants au sein de leur organigramme durant l’hiver, les Alouettes amorcent aujourd’hui leur saison 2017 avec l’ouverture de leur camp d’entraînement sur le campus de l’Université Bishop’s.
Il n’y a pas de doute: c’est une nouvelle ère qui commence au sein de la formation montréalaise.
Le président Patrick Boivin, le directeur général Kavis Reed et l’entraîneur-chef Jacques Chapdelaine ont la tâche de relancer une équipe qui n’a pas pris part aux éliminatoires depuis 2014.
Si Boivin et Reed en sont à leurs premiers pas dans leurs fonctions respectives, Chapdelaine tentera de poursuivre le travail qu’il a entrepris l’an dernier.
Les trois hommes de football essaieront d’injecter une dose de caractère et de fierté à une troupe qui en a cruellement manqué ces deux dernières campagnes.
D’ailleurs, Reed a tenu compte de ces deux éléments quand il a effectué ses transactions ou lorsqu’il s’est entendu avec des joueurs autonomes, depuis sa nomination. Il en a fait une priorité.
Toutefois, comme il l’a mentionné dans une entrevue accordée au Journal de Montréal, ses mouvements de personnel seront jugés selon le nombre de victoires de sa formation et rien d’autre.
DE L’EXCITATION
Du côté de Jacques Chapdelaine, chaque début de saison est synonyme d’excitation, même après plus de 25 ans passés dans le football.
«Tu as toujours hâte de voir si le travail et les recherches que tu as effectués durant la saison morte vont satisfaire tes attentes, qui [sont] de connaître du succès, a souligné l’entraîneur-chef, lorsque rencontré à l’issue du camp des recrues. J’aimerais bien qu’on se retrouve dans le contexte d’une saison victorieuse.»
Il n’a pas tort, car les Alouettes n’ont pas présenté une fiche supérieure à ,500 depuis la campagne 2012. Pis encore, ils n’ont pas gagné la coupe Grey depuis 2010.
DES VÉTÉRANS EN DANGER ?
Pendant le camp d’entraînement, Chapdelaine espère que ses jeunes joueurs seront en mesure de créer une compétition à l’interne et, possiblement, de forcer la main aux dirigeants.
«Je suis curieux de voir de quelle façon ils vont s’intégrer avec les vétérans, a souligné le pilote montréalais. J’aime bien leur personnalité et leur esprit de corps depuis leur arrivée à Lennoxville.
«Je souhaite qu’ils puissent se placer dans une position où ils pourront rehausser la qualité de notre formation.»
Au fil des ans, des joueurs d’expérience ont été libérés au terme du camp d’entraînement. Il ne faudrait pas se surprendre d’en voir d’autres d’ici au 15 juin, surtout dans un contexte où les Alouettes tentent de repartir sur de nouvelles bases.