Donner ou brûler ?
D’après moi, quand on meurt, ça finit drette là. Le coeur, le cerveau, les fesses et le reste, tout s’arrête. Finitos! Et toujours d’après le même gars, on ne reviendra pas. Ni dans la peau d’un autre humain ni dans le poil d’un lion ou d’une marmotte. Pour ces raisons, j’ai de la misère à comprendre que les gens refusent ou négligent de faire un don d’organe après leur décès. Une chose est sûre, ça ne fera pas mal. Mais là où je n’arrive vraiment pas à saisir, c’est lorsque quelqu’un bien consciemment refuse de donner son coeur, ses reins ou autre et demande ensuite d’être incinéré. Ben voyons donc! Au lieu de donner à quelqu’un qui attend pour survivre ou mieux vivre, on préfère tout sacrer ça dans le feu. C’est quasiment méchant. C’est pas une joke, les dons d’organes. On parle d’un besoin réel qui sauve des vies.
LE BULL
Dimanche à la marche du rein à Boucherville qui, d’ailleurs, a été un franc et joyeux succès, le ministre Gaétan Barrette, qu’on appelle souvent le bulldozer, a évoqué la possibilité que le don d’organes devienne obligatoire. Ouf! Ça va grafigner sur les tableaux. Par ailleurs, j’aurais une suggestion stratégique. Au lieu de demander aux gens de signer le formulaire pour autoriser le prélèvement d’un ou de plusieurs organes, on devrait proposer l’inverse. Si vous ne signez rien, la permission de se servir sur votre corps est automatique, comme l’autopsie si elle est nécessaire. Et si vous ne voulez rien donner, là vous devez signer.
En passant, en jeans, décontracté, super sympathique avec tout le monde, Gaétan Barrette a été formidable dimanche. On dirait qu’il connaît personnellement tous les médecins du Québec.
Et si c’était vous, un de ces quatre, qui aviez besoin d’un rein, d’un poumon ou d’un coeur?
T’AUSSI
√ Parechoc à parechoc au tunnel
Louis Yestpasvite-Lafontaine. √ Michel Lapalme a connu l’infirmière responsable de la nourriture… la garde Moisan. √ Retour du Grand Prix à Montréal. Bon, les danseuses vont commencer à sentir le gaz. √ Finale de la Coupe Stanley. Je gage que Marc Bergevin a un faible pour Pittsburgh. √ Des fourmis dans les hôpitaux? Faites-vous-en pas. Aussitôt qu’y vont avoir goûté à la bouffe, y vont déguerpir.
À DEMAIN
L’été a pas été long c’t’année!