LES MULTIPLES DÉBOIRES DES COLS BLEUS
Depuis son élection à la tête des cols bleus en avril 2015, Chantal Racette a dû gérer de nombreuses crises.
DÉBRAYAGE ILLÉGAL Décembre 2015
Des milliers de cols bleus débrayent illégalement pour se rendre à une assemblée syndicale. L’administration Coderre suspend près de 2000 travailleurs pendant une semaine. Chantal Racette et 4 autres dirigeants écopent d’une suspension de 2 mois.
«CRISSE DE FOLLE» Février 2016
Lors d’une assemblée syndicale, Mme Racette s’en prend à une juge qui a condamné en 2010 le syndicat et la Ville à verser 2 M$ à des Montréalais tombés sur des trottoirs non salés. «Là, la juge qui était là, cette crisse de folle-là... On va le dire parce que c’est une crisse de folle, je vous le dis [...]», avait dit Mme Racette.
ESPIONNAGE Décembre 2016
Le Journal révèle que Mme Racette a fait installer des mouchards sur les autos de deux directeurs syndicaux.
PERTE DU VOTE DE CONFIANCE Décembre 2016
Les cols bleus désavouent leur présidente à 50,6 % lors d’un vote de confiance. Mme Racette remporte ensuite à 66 % un deuxième vote de confiance.
DÉPENSES EXCESSIVES Mars 2017
Notre Bureau d’enquête lève le voile sur une série de dépenses qui sèment la controverse au syndicat:
Mme Racette et le secrétaire Jacques Rochon se sont remboursé les cotisations personnelles à leur fonds de retraite, à même la caisse syndicale.
Mme Racette touche une allocation de plus de 1200 $ par mois pour sa voiture, alors que la somme prévue est de 748 $.
L’ex-président Jean Lapierre bénéficie du régime d’assurances collectives des employés de bureau du syndicat. Le SCFP demande une vérification comptable indépendante.
INTIMIDATION Mai 2017
Des médias rapportent que des cols bleus auraient bousculé le VP du SCFP, Marc Ranger, dans un congrès à Québec.