La routine de Sugar Hill
Adonis Stevenson (28-1, 23 K.-O.) défendra sa ceinture WBC des mi-lourds pour la huitième fois, samedi soir, contre le Polonais Andrzej Fonfara (29-4, 17 K.-O.).
Malgré ce qu’on peut penser, le champion québécois est encore animé par la même motivation. Et son entraîneur Sugar Hill peut en témoigner.
«À un certain moment, c’est un danger qui peut guetter Adonis, a mentionné l’ancien policier de Détroit. Par contre, il est toujours aussi allumé pour chacun de ses combats.
«Il faut simplement changer l’aspect qui le motive. Cette fois, contre Fonfara, il veut obtenir un knock-out, qu’il n’avait pas obtenu lors du premier duel.»
REPOUSSER SES LIMITES
Quand un boxeur obtient des victoires faciles comme ce fut souvent le cas pour Stevenson depuis le début de son règne, il peut tomber sur le pilote automatique.
Un risque que Hill a décidé de contrer avec une routine solide où son protégé doit constamment repousser ses limites.
«Ça se résume à un mot: travail», a souligné l’entraîneur du champion.
C’est bien connu que Stevenson a toujours été un athlète assidu au gymnase. Il saute rarement son tour.
Et c’est possiblement pour cette raison qu’il sera en mesure de se battre encore deux ou trois ans sans trop de difficulté, même s’il sera dans la quarantaine.
LA VIEILLE ÉCOLE
On dit souvent qu’on ne répare pas quelque chose qui n’est pas brisé.
C’est pour cette raison que Hill décide de conserver les mêmes méthodes d’entraînement à chaque combat.
«Je suis un gars de la vieille école pour cet aspect, donc on n’a rien changé de particulier pour ce deuxième affrontement contre Fonfara, a-t-il ajouté. Adonis aime encore s’entraîner et apprendre quelques nouvelles choses au gymnase.
«De plus, il a encore des réflexes vifs et de la puissance pour réaliser des knock-outs.»