Le Journal de Montreal

Prêts à rebondir

Les Predators n’ont pas perdu deux matchs de suite depuis le début des séries

- Jonathan Bernier

PITTSBURGH | Pas facile de se remettre d’un revers après avoir dominé pratiqueme­nt la totalité de la rencontre. Cependant, si une formation peut y arriver, c’est bien celle des Predators.

Si on exclut son début de saison difficile (3-5-3), la troupe de Peter Laviolette est parvenue à éviter les séries de défaites. À deux occasions seulement, depuis le 8 novembre, elle s’est inclinée plus de deux fois de suite.

«Savoir rebondir, ça fait partie de la culture de cette équipe», a fait valoir P.K. Subban, qui était tiré à quatre épingles au moment de venir rencontrer les journalist­es, hier après-midi.

«Chaque fois qu’on a été mis à l’épreuve cette saison, on a répondu de la bonne façon», a-t-il poursuivi du même souffle.

Cette réalité est encore plus véridique depuis le début des séries éliminatoi­res. En 17 matchs, les Predators ne se sont inclinés qu’à cinq reprises, aucune fois de façon consécutiv­e.

L’IDENTITÉ DES PREDATORS

Le défenseur a soutenu que la série face aux Blackhawks, balayés par l’équipe du Tennessee, a certaineme­nt donné le ton à cet élan.

«Dans le troisième match de cette série, nous perdions 2 à 0 et nous avons trouvé le moyen de revenir de l’arrière. Chose que nous avons réussie contre une formation qui a déjà gagné la coupe Stanley!»

Subban a également cité en exemple la remontée orchestrée par ses coéquipier­s et lui, lundi soir, avant que Jake Guentzel ne vienne leur scier les jambes.

«C’est une question de leadership. Et ce n’est pas que l’affaire des joueurs qui portent une lettre sur leur chandail. C’est une question d’attitude dans le vestiaire, a déclaré Subban. Ç’aurait été facile de retraiter au vestiaire à 0-3 et de ne pas dire un mot. Mais ce n’est pas notre identité. La façon dont nous avons répondu est typique de qui nous sommes.

«Pour une équipe qui n’a pas beaucoup d’expérience en séries éliminatoi­res, je trouve que ça en dit beaucoup», a-t-il ajouté.

ENCORE DES ÉMOTIONS POUR LES GAUDREAU

La défaite a été difficile à avaler pour les Predators. Mais chez les Gaudreau, cette rencontre a été tout de même le théâtre d’un moment rempli de joie.

Frédérick a profité de la première présence de ses parents à l’un de ses matchs de la LNH pour inscrire le tout premier but de sa carrière.

Le jeune homme de 24 ans n’a pas caché que les retrouvail­les d’après-match ont été hautes en émotion.

«Mes parents m’ont serré dans leur bras et m’ont dit à quel point ils étaient fiers. Beaucoup de souvenirs de ma jeunesse nous sont revenus en tête. Ils ont toujours cru en moi et m’ont permis de croire en mon rêve. Alors, j’étais vraiment heureux de pouvoir vivre ça avec eux», a-t-il déclaré.

On leur souhaite maintenant de pouvoir le vivre dans une cause gagnante.

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Frédérick Gaudreau, des Predators, a inscrit le premier but de sa carrière, lundi.

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