Osisko mise sur l’or en Abitibi
Deux nouveaux projets de mines de 1,5 G $ créeraient plus de 1000 emplois
la minière québécoise osisko et ses partenaires ont dans leurs cartons deux projets de mines d’or en Abitibi. les investissements atteindraient 1,5 milliard $ tout en créant plus de 1000 emplois permanents, a appris Le Journal.
«Le prix de l’or est bon. Les perspectives sont bonnes. On croit que ces projets pourraient voir le jour rapidement», a indiqué le président de Redevances aurifères Osisko, Bryan Coates, lors d’un entretien avec Le Journal.
Le projet de la mine d’or de Windfall Lake, situé à 115 kilomètres au nord-est de Lebel-sur-Quévillon, serait à un stade très avancé. Une décision pourrait être prise au cours des prochains mois.
Les investissements de 500 millions $ permettraient la création de 500 emplois permanents et la construction d’une usine de transformation du minerai d’or à Lebelsur-Quévillon dès l’an prochain.
«Nous, on pense que nous avons un prochain camp minier à Windfall Lake», a souligné M. Coates alors que 23 foreuses sont actuellement à l’oeuvre sur le terrain pour bonifier la cueillette d’échantillons d’or.
un mIllIArD $ Pour HornE 5
À Rouyn-Noranda, Osisko et son partenaire Ressources Falco planifient également un autre projet de mine d’or, de zinc, de cuivre et d’argent appelé Horne 5.
«À Rouyn, on a un projet d’un milliard $. On travaille pour bonifier les informations pour être capables de lancer ce projet rapidement. On étudie la possibilité de retourner sous terre. Plus on va en profondeur, plus la teneur en or est élevée», a précisé le grand patron de Redevances aurifères Osisko.
Osisko croit que le projet Horne 5 pourrait voir le jour en 2019-2020 alors que 525 postes permanents seraient créés.
La mine Horne 5 pourrait produire annuellement jusqu’à 236 000 onces d’or.
lES InvESTISSEurS Au rEnDEz-vouS
M. Coats précise que parmi les dirigeants des projets de Windfall Lake et de Horne 5, on retrouve les mêmes personnes qui ont mené à maturité le projet de la mine d’or de Malartic vendue depuis au géant Agnico-Eagle.
D’après le dirigeant d’Osisko, l’argent n’est vraiment pas un problème par les temps qui courent pour financer des projets de mines d’or.
«Le contexte est bon. Nos investisseurs qui viennent de partout dans le monde aiment investir au Québec. Notre expertise minière est reconnue. Ils aiment ce que l’on fait», a-t-il fait valoir.