Le Journal de Montreal

Pas des dieux

- JEAN-FRANÇOIS CHAUMONT

NASHVILLE | De retour au centre depuis le troisième match de la finale de la Coupe Stanley, Frédérick Gaudreau doit jouer contre l’une des meilleures joueurs de centre de la LNH.

La simple idée d’affronter Sidney Crosby ou Evgeni Malkin pourrait rendre nerveux un joueur aussi inexpérime­nté que Gaudreau. Ce n’est pas le cas.

«Si tu penses qu’ils sont des dieux et que tu devras jouer contre eux, ça n’ira pas bien, a dit Gaudreau. Ils sont humains. Je les regarde depuis longtemps, ils font partie des meilleurs joueurs au monde. Je joue contre eux et j’ai un travail à accomplir. Je ne dois pas être impression­né.»

Au dernier match, Gaudreau s’est retrouvé à deux reprises dans le cercle contre Crosby. Il a gagné une des deux mises en jeu.

«Je regardais Crosby quand j’étais plus jeune, a-t-il affirmé. C’est un joueur spécial. Mais là, je joue contre lui.»

Peter Laviolette a aussi joué de sagesse dans ses confrontat­ions pour Gaudreau. Lors de la dernière rencontre, le Bromontois de 24 ans a surtout joué contre les trios de Carter Rowney et de Matt Cullen.

un CAPITAInE CHArmÉ

Il y a quelques mois, Gaudreau portait encore l’uniforme des Admirals de Milwaukee dans la Ligue américaine. Sans la blessure à Ryan Johansen, il n’aurait probableme­nt pas enfilé le chandail des Predators en séries. Il a saisi sa chance.

Quand il énumère les jeunes joueurs de l’équipe qui font une différence, Mike Fisher identifie Gaudreau en premier.

«Freddy m’impression­ne, a dit le vétéran. Comme capitaine, je lui ai parlé avant le premier match de la finale. Je trouvais ça beau de le voir dans le vestiaire. Il regardait un peu partout et il était heureux. Il a fait ses premiers pas dans la LNH il y a quelques mois et il se retrouve déjà sur la plus grande scène possible. C’est cool pour lui.»

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