Une île, un parc, dans Ahuntsic
Près de l’avenue Papineau et du boulevard Henri-Bourassa, deux artères passablement fréquentées, se trouve une île reliée à la grande île de montréal par deux petits ponts. C’est l’Île de la visitation, au coeur d’un parc-nature.
Sur la terre ferme, près du chalet d’accueil, l’aire de pique-nique principale est toujours bondée quand il fait beau. Des familles, souvent des Néo-Québécois, se regroupent joyeusement tout l’aprèsmidi autour de leur poêle barbecue portatif, des odeurs d’épices flottant dans l’air.
BAlADE À PIED
Un pont de bois piétonnier mène sur l’île, bordée d’un chemin et traversée de sentiers étroits en sous-bois. Vers l’est, un belvédère surplombe une digue de la centrale hydro-électrique de la rivière des Prairies.
Le tour de l’île se fait en une heure ou deux. Mais on peut étirer le plaisir en pique-niquant ou en flânant au bord de l’eau. Il y a plusieurs coins isolés où on a toute la quiétude désirée. J’y suis allé plusieurs fois avec celle qui allait devenir la mère de ma fille.
AnCIEn vIllAGE
À l’ouest de l’île, un autre petit pont nous relie à la terre ferme. Là, se dressent les ruines restaurées des moulins et bâtiments industriels qui étaient en activité entre 1726 et 1960.
Nous sommes sur le site de l’ancien village de Sault-au-Récollet, plusieurs maisons anciennes, bien préservées, se trouvent encore dans le secteur. L’été, plusieurs rencontres avec des personnages d’époque ont lieu à la Maison du Pressoir, un bâtiment agricole construit entre 1806 et 1821, pour abriter un pressoir à cidre.
Toujours dans le parc-nature, au bord de la rivière, la Maison du Meunier abrite le café Festigoût. Discrète et bordée d’arbres, la terrasse est fort agréable.