Une page se tourne pour l’ex-maire Gingras
Des ententes ont été conclues avec les plaignants
la saga judiciaire impliquant Jean-Claude Gingras s’est en partie achevée hier, puisque l’exmaire de l’Assomption a conclu des ententes avec la ville de l’Assomption et la procureure générale du québec.
Jean-Claude Gingras a notamment accepté de renoncer aux indemnités de départ et de transition auxquelles il avait droit. Il s’est engagé à n’effectuer aucun retrait à son régime de pension jusqu’à ce qu’un jugement final soit rendu dans le cadre de son procès criminel, qui doit avoir lieu en mai 2018.
M. Gingras a aussi réitéré l’engagement qu’il avait pris en décembre dernier, de ne pas se porter candidat à une élection municipale jusqu’au 31 mai 2019.
En échange, la Ville de L’Assomption versera aux procureurs de l’ex-maire les honoraires engagés jusqu’à maintenant dans six dossiers, environ 88 000 $. De cette somme, 60 000 $ représentent des frais d’avocat dans son procès civil en inhabilité à siéger comme élu.
SA PHoTo ConSErvÉE
La Ville a également promis de conserver la photo actuelle, le nom et le titre de maire de Jean-Claude Gingras sur le cadre présentant le conseil de Ville de 2013 à 2017.
Quant à la procureure générale du Québec, elle a abandonné son action visant à faire déclarer M. Gingras inhabile à siéger comme maire pour des raisons d’abus de confiance et d’inconduite. Cette décision a été prise parce qu’il a accepté, en décembre, de cesser d’occuper ses fonctions. Il touche cependant toujours son plein salaire. Rappelons que Jean-Claude Gingras fait l’objet d’un procès criminel à la suite de son arrestation par l’UPAC en juillet 2014. Il est accusé d’abus de confiance, d’entrave à la justice, de menaces et d’intimidation d’un témoin. Il doit également être jugé pour ivresse au volant en avril prochain.