Le Journal de Montreal

Le message de persévéran­ce de Mike Bossy

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AGENCE QMI | L’ancien franc-tireur des Islanders de New York Mike Bossy a rédigé une longue lettre publiée, hier, afin de souligner l’importance de la persévéran­ce et du travail pendant sa carrière de hockeyeur et sa vie en général.

Le membre du Panthéon du hockey s’est exprimé sur le site The Players’ Tribune sous la forme d’un message livré à lui-même, plus jeune. Du coup, il a présenté les raisons des succès qu’il a connus dans la LNH.

Le Québécois, qui a notamment inscrit 573 buts en saison régulière et soulevé quatre fois la coupe Stanley, parle ainsi des innombrabl­es heures passées à lancer une rondelle sur un panneau cloué à un poteau.

«Quand ma mère vantait mes mérites auprès de tout le monde, elle oubliait d’importants détails, a mentionné Bossy. Comme, par exemple, le temps que j’ai passé seul sur la patinoire dans ma cour arrière à lancer des rondelles sur un panneau de bois. Je n’avais pas de vrai filet, donc je visais toujours la même marque noire jusqu’à ce que je ne sois plus capable de sentir mes pieds dans mes patins.»

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Ses talents de marqueur ne sont jamais venus naturellem­ent, selon lui. Il a toutefois réussi à transposer ses prouesses dès ses débuts dans la LNH.

Quand il a été sélectionn­é par les Islanders au 12e rang du repêchage de 1977, son directeur général Bill Torrey lui a proposé un contrat qui ne lui plaisait pas.

«Comment penses-tu performer au niveau profession­nel?» lui a alors demandé Torrey, devant le refus du jeune Bossy.

«Je pense que je peux marquer 50 filets dès cette saison», a-t-il rétorqué.

Et il a réussi à tenir sa parole, enfilant l’aiguille à 53 reprises à sa première campagne.

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Il a tenu, dans sa lettre, à souligner à quel point les efforts et l’influence de son entourage ont été d’une importance capitale durant toute sa vie.

Bossy dit devoir une partie de ses succès à sa femme Lucie, qu’il tentait désespérém­ent de draguer alors qu’elle travaillai­t à l’aréna de Laval.

«La fille qui travaillai­t à la cantine de l’aréna était mignonne, a-t-il témoigné. J’étais trop gêné pour lui parler alors j’allais lui acheter une palette de chocolat tous les jours avant la pratique […]

«Cette fille, Lucie, n’a pas seulement été à mes côtés pour le reste de ma vie, mais elle a également été la plus grande partisane de hockey. Personne, même pas moi, n’était aussi dur qu’elle en ce qui concerne mes performanc­es.»

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