Le Journal de Montreal

Heureuse de revenir courir devant les siens

Valérie Chiasson pilote en série Porsche GT3

- BENOÎT RIOUX Agence QMI

Dans le monde de la course automobile depuis de nombreuses années, valérie Chiasson y va à son rythme et dans son cas, c’est la pédale au plancher. EnvIronnEm­EnTS DIFFÉrEnTS

Âgée de 28 ans, la jeune femme de Repentigny a présenteme­nt un volant en Europe dans la série Porsche GT3 Challenge Benelux. Elle n’allait toutefois pas rater une nouvelle occasion, en marge du Grand Prix du Canada de Formule 1, de courir sur le circuit Gilles-Villeneuve.

«Quand tu grandis dans la région de Montréal, tu rêves du jour où tu piloteras sur le circuit Gilles-Villeneuve, a indiqué Chiasson, hier, lors d’une généreuse entrevue. Pour moi, c’est le top!»

La pilote en sera ce weekend à sa quatrième présence sur le circuit montréalai­s. En 2015, elle en avait impression­né plusieurs en grimpant sur la troisième marche du podium à l’issue d’une épreuve de la Coupe Nissan Micra. Cette fois, elle participer­a, tout comme l’année dernière, à la course de la série Porsche GT3.

Plus tôt cette saison, la Québécoise a fait la connaissan­ce du circuit Spa-Francorcha­mps, en Belgique, puis elle a adoré la piste de Zandvoort, aux Pays-Bas. Elle s’est ensuite retrouvée à Monaco, mais c’était plutôt pour brasser des affaires et prononcer des discours à l’extérieur de la piste.

«Un jour, j’espère piloter à Monaco», a affirmé celle qui est également à la tête de trois sociétés distinctes, dont VCE Auto Marketing dans le domaine du multimédia automobile.

Les circuits de Formule 1 ont évidemment un cachet particulie­r, mais Chiasson adore aussi les pistes se retrouvant dans des environnem­ents différents.

«À Montréal, c’est sur une île, c’est spécial, a-telle mentionné. Il y a aussi le centre-ville qui n’est pas très loin. Sur la piste, c’est un circuit où on peut voir la qualité du pilotage et où l’expérience fait une différence.» Devant papa et maman Chiasson se souvient elle-même avoir assisté plusieurs fois au Grand Prix du Canada durant son adolescenc­e. Elle n’est pourtant pas issue d’une famille aimant la course automobile.

«J’y allais avec des amies, mon père nous laissait au métro», se rappelle-t-elle.

La fillette aimait beaucoup Kimi Räikkönen et Juan Pablo Montoya au moment où ils étaient coéquipier­s dans l’écurie McLaren.

Avec les années, la famille Chiasson a évidemment pris plaisir à suivre la jeune Valérie dans sa carrière. Pour le weekend, son père Denis et sa mère Lorraine ont déjà leurs billets.

«Mes parents n’ont pas l’occasion de me voir courir en Europe, a expliqué la pilote. Ils me verront donc sur la piste pour la première fois cette année.»

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