Le Journal de Montreal

Certaines pratiques « trop rigides » doivent être révisées, dit la ministre

- KATHRYNE LAMONTAGNE

QUÉBEC | La ministre de la Justice convient qu’il importe de réviser certaines pratiques «beaucoup trop rigides» envers les victimes d’acte criminel qui souhaitent être indemnisée­s par l’État.

Le Journal a présenté au cours des derniers jours les cas de différents individus qui doivent se battre pour tenter d’être compensés par le régime d’indemnisat­ion des victimes d’acte criminel (IVAC). Devant ces ratés, tous les partis d’opposition ainsi que le sénateur PierreHugh­es Boisvenu ont réclamé une réforme globale du système en place.

La ministre de la Justice s’est dite «sensible» hier, à la situation. Loin d’annoncer une refonte de l’IVAC, Stéphanie Vallée a plutôt insisté sur les investisse­ments de 54 M$ annoncés par son gouverneme­nt, la semaine passée. Ce nouveau plan d’action vise à répondre aux «préoccupat­ions et aux critiques», à l’automne, du Protecteur du citoyen.

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«On doit faire mieux, on doit mieux accompagne­r les victimes, a-t-elle reconnu. C’est 54M$. C’est une façon de revoir les choses.» La ministre Vallée voit aussi en ce nouveau plan «une ouverture» et une volonté «d’avoir une approche plus humaine», permettran­t de «réviser certaines décisions et certaines pratiques qui étaient beaucoup trop rigides».

L’IVAC pourrait aussi motiver davantage ses décisions d’indemniser ou non une victime d’acte criminel. «Oui, on doit mieux les expliquer. Oui, on doit être moins carré, je dirais, dans l’approche. C’est tout ça qui est mis en oeuvre», assure Mme Vallée.

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