Fisher comme un vétéran
KANSAS CITY | Kyle Fisher n’a que 22 ans, mais il démontre une maturité au-delà de son âge.
En l’absence de Laurent Ciman et d’Ambroise Oyongo, partis avec les sélections belge et camerounaise, respectivement, il ne croit pas devenir le général d’une défense passablement modifiée.
«Il y a beaucoup de joueurs qui ont pas mal plus d’expérience que moi», a-t-il lancé.
Il fait évidemment référence à Hassoun Camara (33 ans). Les autres arrières, si Mauro Biello opte pour un schéma à cinq défenseurs, seront Victor Cabrera (24), Chris Duvall (25) et Daniel Lovitz (25).
CONFIANCE
N’empêche, sa belle tenue depuis cinq rencontres lui vaut des compliments.
Evan Bush, qui est aux premières loges pour le regarder travailler, n’a que de bons mots.
«Malgré les blessures, nous avons été en mesure de garder la tête hors de l’eau grâce à des joueurs en qui nous avons confiance.
«Kyle en est un excellent exemple. Victor [Cabrera] s’est blessé et il a pris le relais. Il devrait être une source d’inspiration pour les autres gars qui sont appelés à jouer même s’ils ont obtenu peu de minutes cette saison.»
SÉRIEUX
On l’a mentionné, Fisher est un jeune homme sérieux qui s’était fixé des objectifs très clairs.
«Le dernier mois n’a pas changé grand-chose pour moi. Ça va peut-être sembler étrange, mais plusieurs d’entre vous sont étonnés de me voir où je suis.
«Quand je suis arrivé au camp d’entraînement, je me visualisais dans cette position et c’était la même chose quand je suis arrivé l’an passé. Il fallait que je saute sur l’occasion quand elle allait se présenter.»
Il assure que son objectif est surtout d’éliminer les petites erreurs dans son jeu.
Bon étudiant, Fisher a appris à devenir professionnel avec son entraîneur, Mike Noonan, chez les Tigers de Clemson.
«Ça m’a aidé à me développer et à trouver mon style tout en comprenant l’aspect tactique.
«Tôt dans la semaine, j’aime regarder la façon dont l’adversaire échange le ballon et je m’attarde aux joueurs auxquels je serai confronté.»