Le balafré à profusion
ERIN, Wisconsin | Avec un parcours fixé à 7845 verges en ronde initiale, hier, pas étonnant que les 155 golfeurs aient utilisé leur bois de départ à profusion à Erin Hills. Les quatre normales cinq indiquaient plus de 600 verges et cinq des 10 normales quatre oscillaient entre 490 et 526 verges. Les longs cogneurs se sont amusés en prenant des airs de King Kong tandis que les autres ont dû montrer leurs muscles. «J’ai laissé mon bois 1 dans le sac une seule fois. Je l’ai sorti 13 fois. J’aurais même pu l’utiliser sur quelques normales trois, a blagué Brian Harman qui accuse deux coups de retard sur le meneur Rickie Fowler. «La longueur de ce parcours est très exigeante, a ajouté l’auteur d’une carte de 67. J’ai assommé ma balle sur mon coup de départ au quatrième trou, une normale quatre de 514 verges, et j’ai dû frapper un bois 5 pour me rendre au vert. Il ne faut surtout pas essayer de toujours pousser les limites.»
REED S’ÉCLATE
Patrick Reed s’est éclaté avec son gros balafré en main. L’Américain avait le compas dans l’oeil depuis les tertres de départ. Il a frappé sa balle dans l’allée à 13 de ses 14 occasions. Il a raté sa cible de peu l’unique fois où sa balle s’est arrêtée dans l’herbe longue sur la longue normale cinq du septième trou. Il a néanmoins sauvé la normale. «Une chose est sûre au sujet de ce parcours, il est généreux depuis les tertres, a témoigné Reed, à la recherche de son premier titre majeur. Il y a assez d’espace pour frapper son bois de départ. Mais c’est aussi l’un de ces parcours où lorsqu’on rate l’allée, la normale est difficile à sauver. Quand ça arrive, il faut se sortir d’impasse et il reste souvent plus de 100 verges au troisième coup.» En confiance sur ses coups, Reed a respecté son plan de match. Il a profité des bonnes conditions climatiques et d’un parcours favorable pour attaquer les fanions et ramener une carte de 68, -4. Une performance qui le place à égalité au septième rang.