Les profits plafonnent chez Loto-Québec et à la SAQ
Les deux sociétés d’État ont généré ensemble plus de 2,3 G$ de profits
Après Hydro-Québec, voilà que les profits stagnent chez Loto-Québec et à la Société des alcools du Québec (SAQ).
Hier, les deux sociétés d’État ont dévoilé des résultats mitigés à la suite du dernier exercice financier annuel 2016-2017.
Loto-Québec a vu ses profits plafonner l’an dernier pour atteindre 1,231 milliard $, en hausse d’un maigre 0,3 %.
Les résultats financiers de l’exercice terminé au 31 mars 2017 font état d’une hausse des revenus de 2,1 %, à 3,636 milliards $.
«Durant la dernière année, nous avons poursuivi avec succès notre stratégie de renouvellement», a indiqué la présidente de Loto-Québec, Lynne Roiter.
LES CASINOS EN HAUSSE DE 4 %
La plus grande partie des revenus (1,82 milliard $) provient du secteur des loteries, alors que les casinos ont rapporté 838,8 millions $, en hausse de 4 %.
Loto-Québec dit avoir remis 104 lots d’un million $ et plus en cours d’année, permettant à 122 Québécois de devenir millionnaires. Un record.
Les jeux en ligne sont de plus en plus populaires. Les revenus provenant de ce secteur atteignent 85,9 millions $, en hausse de presque 30 % en un an.
LÉGÈRE HAUSSE À LA SAQ
Du côté de la SAQ, les profits dégagés ont progressé de 1,8 %, à 1,086 milliard $ au cours de la dernière année.
Les ventes annuelles de la société d’État ont atteint 3,1 milliards $, soit une progression 1,6% par rapport à l’exercice annuel précédent.
La SAQ dit avoir ainsi remis un dividende de 7,7 millions $ plus élevé que la cible fixée par le gouvernement dans son budget de mars dernier et de 18,7 millions $ de plus que l’exercice précédent.
Les charges nettes pour l’année ont atteint 568,4 millions $, en baisse de 0,4 %.
La bonne performance et les gains d’efficience ont permis à la SAQ d’accorder à sa clientèle trois baisses de prix successives qui ont entraîné une réduction de 1,40 $ sur les vins en approvisionnement continu, ainsi qu’une diminution de 15% sur les prix des boissons panachées (coolers), a précisé la société d’État.