Le manque d'entretien d'un camion de Bombardier en cause
RApport.sur.le.déCès.du.CAmionneur.qui.est.mort.Br'lé.vif.sur.lA.MétropolitAine.
le décès du camionneur gilbert. prince mort br'lé vif dans son camion sur l’autoroute 40 en ao't dernier aurait peut-ètre pu ètre évité s’il y avait eu un meilleur entretien sur un camion de bombardier
L’accident et la spectaculaire explosion qui s’en est suivie auraient été causés par la distance insuffisante laissée entre les deux véhicules, selon la CNESST, qui a dévoilé son rapport hier.
Mais la collision aurait sans doute pu être évitée si un camion de Bombardier avait été mieux entretenu.
SATISFACTION
Celui-ci a freiné brusquement en raison du déclenchement du dispositif d’interverrouillage. Le même problème s’était déjà produit avant l’accident du 9 août 2016. De plus, Bombardier n’aurait pas «assuré un suivi adéquat des arrêts intempestifs […] avec ses camions-citernes», peut-on lire dans le rapport.
Le propriétaire de l’entreprise où travaillait M. Prince, Stéphane Houle, est satisfait du rapport. «C’est comme un gâteau, ça prend plusieurs ingrédients pour faire un accident», explique-t-il.
Il prévoit tout de même suivre les recommandations de la CNESST et insistera davantage sur les distances sécuritaires lors des formations de ses chauffeurs. «On en parlait déjà dans la conduite préventive, mais on va mettre un bémol sur l’autoroute Métropolitaine et les voies de ce genre», explique M. Houle en précisant que dans de telles routes fermées, la distance est toujours à reprendre avec les automobilistes qui se glissent devant les véhicules.
CONSTATS D’INFRACTION
Ayant pris connaissance du rapport de la CNESST, Bombardier dit avoir pris «la question très au sérieux et [avoir] mis en oeuvre des mesures afin d’éviter des incidents de ce genre».
Toutefois, l’entreprise estime que des faits importants liés à l’incident sont incomplets et aurait fait des démarches auprès de la Commission pour «assurer la plus grande exactitude des conclusions trouvées».
Pour l’instant, la CNESST n’a pas donné de constat d’infraction, mais étudie toujours le dossier. Une décision devra être prise d’ici le mois d’août 2017 afin de respecter les délais. Pour une première offense, l’amende pourrait s’élever à 65 000 $.