Le Journal de Montreal

Ronaldo répond sur le terrain face à la Russie

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MOSCOU | (AFP) «Je suis ici et on se calme»: la gestuelle de Cristiano Ronaldo pour célébrer le but de la victoire du Portugal, hier contre la Russie (1 à 0) en Coupe des Confédérat­ions, a offert comme une réponse à la tempête médiatique qu’il traverse.

CR7 a fêté son but en pointant son doigt d’abord sur sa poitrine, puis sur le sol, et en faisant enfin des deux mains le geste signifiant «on se calme», avant de réaliser sa célébratio­n habituelle, comme pour insister «je suis ici, donc le reste ne compte pas».

Ce langage corporel est éloquent alors que l’intéressé n’a toujours pas dit un mot depuis que son nom noircit les pages de tous les journaux.

«L’équipe a très bien joué, contre une équipe à domicile qui avait le soutien de son public, une équipe qui nous a pressés, mais on a été meilleurs, on a eu plus d’occasions», a relevé ensuite le Portugais, élu homme du match. Il s’est toutefois contenté de cette sobre déclaratio­n strictemen­t sportive, puis s’est éclipsé sans répondre à la moindre question.

DANS LA TOURMENTE

La mégastar continue donc d’ignorer le fracas des rumeurs sur son éventuelle envie de quitter le Real Madrid et la tourmente médiatico-judiciaire après la plainte du Tribunal de Madrid pour fraude fiscale présumée de 16,4 millions de dollars.

Mardi, le quadruple Ballon d’Or a été convoqué le 31 juillet par la justice espagnole en vue d’une mise en examen dans ce dossier. Hier, CR7 a marqué et répondu à sa manière.

À Moscou, grâce à lui, les champions d’Europe ont fait une excellente opération avec cette première victoire de l’histoire du Portugal sur le sol russe. Ils comptent quatre points, comme le Mexique (2 à 1 contre la Nouvelle-Zélande en soirée), leader au nombre de buts inscrits.

Excellente opération sportive et de communicat­ion, donc, pour leur icône. Dès la 8e minute de jeu, Ronaldo a repris victorieus­ement de la tête au deuxième poteau un long centre de Guerreiro, trompant ainsi Akinfeïev, portier russe à la 100e sélection marquée d’une défaite mais aussi de beaux arrêts.

KAZAN, Russie | (AFP) L’Allemagne, championne du monde, et le Chili, à la double couronne sud-américaine, s’affrontero­nt avec comme enjeu la qualificat­ion pour les demi-finales de la Coupe des Confédérat­ions, aujourd’hui à Kazan.

Chiliens et Allemands partaient avec les faveurs des pronostiqu­eurs dans ce groupe B, et ils sont encore plus favoris après leurs victoires, respective­ment contre le Cameroun (2à 0), dimanche, et l’Australie (3à 2), lundi. Voici venue l’heure de la grande explicatio­n.

Mais elle est quelque peu biaisée par l’absence de toutes les stars allemandes, ménagées par le sélectionn­eur Joachim Löw qui n’a convoqué que trois champions du monde 2014 (Mustafi, Ginter et Draxler) et misé sur la jeunesse en vue du Mondial-2018: le groupe allemand est le plus jeune du tournoi, avec une moyenne de 24 ans et quatre mois.

UN GARDIEN INDISPENSA­BLE

Le Chili, à l’inverse, avec 29 ans et un mois, présente la moyenne d’âge la plus élevée du plateau russe et même de l’histoire de la compétitio­n. Évidemment: il profite au maximum de sa génération dorée et s’avance donc avec toutes ses pièces maîtresses, sauf son gardien et capitaine Bravo, qui avait déjà manqué la fin de saison à Manchester City sur blessure musculaire.

«Pour moi, il est essentiel que Claudio (Bravo) soit ici. Il est indispensa­ble, une des références du groupe. Son état de santé évolue favorablem­ent. Il est plus actif aux entraîneme­nts et sera bientôt à notre dispositio­n», a avancé le sélectionn­eur Juan Antonio Pizzi.

Löw n’a pas caché son admiration pour le Chili, hier: «Cete équipe joue de manière incroyable­ment flexible, comme très peu d’équipes. Presque tous les joueurs, hormis un ou deux, veulent marquer des buts. Ils se succèdent toujours les uns les autres pour s’engouffrer dans la surface. Ce sera pour nous un défi particulie­r.»

Allemagne-Chili : déjà une petite finale

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