Le Journal de Montreal

Pas de maître entre l’Impact et le Toronto FC

L’Impact et le Toronto FC ne peuvent faire de maître dans le premier match

- Dave Lévesque DLevesqueJ­DM dave.levesque@quebecorme­dia.com

L’Impact et le Toronto FC n’ont pas été capables de faire de maître, se disputant un verdict nul de 1 à 1 lors du premier match de la finale du Championna­t canadien, au Stade Saputo hier.

On a eu droit à un match chaudement disputé typique de ces deux rivaux avec une dose de controvers­e sur le but torontois.

Matteo Mancosu et Jozy Altidore ont marqué en première demie.

Le pointage est étonnant considéran­t que les deux équipes se sont livré une fin de match endiablée où les chances ont été nombreuses dans les 30 dernières minutes.

Les Torontois, qui accueiller­ont le match retour mardi prochain, ont atteint leur objectif en marquant sur le terrain de l’Impact et en limitant les dégâts.

«C’est un match de séries, c’est 1 à 1, on sait qu’on peut marquer et ils le savent aussi. Ce soir, on était un peu à côté», a lancé Mauro Biello.

PÉNALTY MANQUÉ

Ignacio Piatti a eu une occasion en or de briser l’égalité de 1 à 1 quand il a été fauché par une glissade malhabile de Clint Irwin qui a entraîné un tir de pénalité.

L’Argentin y a toutefois trop mis de puissance et son tir a survolé le but pour aboutir dans la tribune des Ultras.

L’Impact y a mis l’effort en attaquant sans relâche pendant la dernière demiheure, mais il manquait toujours le petit geste.

«On n’était pas à notre mieux dans la dernière phase, il manquait un peu de rythme dans la dernière passe», a résumé Biello.

Laurent Ciman a failli semer l’hystérie chez les 14 329 spectateur­s quand son coup franc a rasé la barre transversa­le avec moins de quatre minutes à jouer.

Mis à l’épreuve par Jozy Altidore et Sebastian Giovinco, Maxime Crépeau a été solide comme un roc dans sa cage.

INACCEPTAB­LE

L’histoire de la première demie se résume à une séquence d’environ une minute qui a mis en lumière un manque d’esprit sportif de la part de Toronto et un manque d’initiative de l’officiel, Silviu Petrescu.

À la demi-heure de jeu, Daniel Lovitz est sur le genou dans la surface de l’Impact quand Steven Beitashour tombe lourdement sur lui, Lovitz fait immédiatem­ent signe au banc qu’il est blessé.

Petrescu laisse jouer pendant que Toronto est mode attaque et la séquence dure près d’une minute pendant laquelle Lovitz appelle à l’aide à quelques reprises.

L’inévitable finit par se produire et Jozy Altidore trompe la vigilance de Maxime Crépeau qui ne parvient pas à contenir le tir et c’est ainsi que les Torontois ont créé l’égalité 1 à 1.

Après le chaos, Lovitz a finalement reçu les soins dont il avait besoin et a rapidement quitté le terrain sur une civière, sérieuseme­nt coupé à un genou.

«Il avait le genou tout ouvert et a eu besoin de points pour refermer la plaie, je ne sais pas s’il va jouer en fin de semaine», a signalé Biello.

ÇA PART DE CIMAN

L’Impact s’était donné une avance de 1 à 0 à la 19e minute à la suite d’un coup de pied de coin.

Marco Donadel a décoché un bon tir sur le jeu court et le retour a trouvé la tête de Matteo Mancosu.

Mais la séquence a été amorcée par un missile de Laurent Ciman qui a forcé Clint Irwin à sauter pour dévier le ballon au-dessus du filet.

Deux minutes avant que Toronto crée l’égalité, Raheem Edwards aurait pu faire de même, mais son tir s’est arrêté sur le poteau droit.

MAVINGA S’IMPOSE

Optant pour un jeu bas et direct, l’Impact a attendu ses occasions et s’est buté à quelques reprises à Chris Mavinga, qui a fait un bon boulot en repli défensif.

Il a notamment pu freiner Blerim Dzemaili qui filait seul après avoir été lancé par une belle action de Kyle Fisher, Lovitz et Ignacio Piatti, qui s’est moqué de Michael Bradley.

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