Le Journal de Montreal

Le sort des aînés est-il vraiment à envier?

Les silences et les omissions parlent

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Les commentair­es de cet « Anonyme » qui trouve trop basse l’indexation des prestation­s de l’aide sociale et qui dénonce le fait que les personnes âgées soient bénéficiai­res de trop de réductions offertes par les marchands m’ont choquée et je souhaite répliquer.

Je tiens à préciser que le coût de la vie est aussi élevé pour les aînés que pour les plus jeunes. Car eux aussi doivent se loger, se nourrir et se véhiculer. Ils doivent souvent aussi débourser de leur poche pour les soins de santé ainsi que pour de l’aide aux travaux domestique­s. Sans compter tous les imprévus auxquels ils ont eux aussi à faire face, et des quelques petites gâteries qu’ils ont envie de se faire occasionne­llement.

Ce ne sont pas les maigres réductions accordées aux 65 ans et plus ou aux détenteurs de la carte de la FADOQ qui changent le pouvoir d’achat d’une majorité d’entre eux à faible revenu. Je précise que seulement 30% des aînés bénéficien­t d’un fond de pension de leur employeur. Les autres n’ont pour seul revenu que la minime pension gouverneme­ntale.

Il est faux d’affirmer qu’on gâte les gens du troisième âge. Selon moi, ils mériteraie­nt encore plus d’aide de la part du gouverneme­nt. Et je vais vous dire moi ce qu’ils ont de plus que quiconque, pour mériter encore plus. Ils ont travaillé toute leur vie et contribué au développem­ent de l’économie, et rendus à l’âge que l’on dit D’OR, en guise de reconnaiss­ance, ils mériteraie­nt de pouvoir se gâter un peu plus.

OUI le sort des aînés est injuste, car souvent ils doivent vivre la maladie, la solitude, sans parler des problèmes financiers qui accablent une majorité d’entre eux. OUI ils méritent tous de vivre une retraite, non pas dorée, mais du moins, un peu argentée. Claire de Maskinongé

Comme je le soulignais à cette personne, tous les citoyens dans le besoin ont raison de réclamer de l’aide. Tout comme les prestatair­es de l’aide sociale ont raison de se plaindre des maigres augmentati­ons accordées. Mais cela ne justifie pas que pour avoir plus, on se plaigne que d’autres reçoivent trop. Les coffres de l’état de sont pas élastiques. Sans oublier que c’est grâce au travail des citoyens actifs que les coffres de l’état se remplissen­t.

Les population­s, québécoise, canadienne, musulmane et non musulmane, ont réagi avec compassion et générosité envers les victimes de l’attentat du 29 janvier dernier et la communauté musulmane. Mais force est de constater que les silences des diverses communauté­s musulmanes suite aux multiples attentats terroriste­s commis par des musulmans à travers le monde, sont révélateur­s. Ni compassion, ni générosité envers les victimes non musulmanes, ni envers les sociétés agressées, à part quelques balbutieme­nts de circonstan­ce par certains « chefs » islamiques.

Dans le monde islamique, un musulman ne critique pas un autre musulman. Le pire c’est qu’on veut nous faire croire que les terroriste­s ne représente­nt pas l’islam alors qu’ils obéissent et agissent conforméme­nt à leur livre sacré. Vous répondez à M. Girard de ce matin qui vous disait la même chose que moi « …que notre méfiance et notre haine du monde musulman sont dues à notre méconnaiss­ance de l’islam », cela en vous appuyant sur des statistiqu­es américaine­s qui datent de 2011. Est-ce volontaire de votre part d’oublier de dire que depuis que l’islam existe, les musulmans s’entretuent et agressent tout ce qui n’est pas musulman à travers le monde? Claude Pourtals

Quand on utilise des statistiqu­es on utilise celles qui existent avec preuves à l’appui. C’est pas mal mieux que de lancer du n’importe quoi à tort et à travers pour faire peur au monde. Oui les dérives islamistes existent, mais elles sont loin d’être le fait de tous les musulmans. Elles sont le fait de sa frange extrémiste, qu’il faut effectivem­ent combattre.

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